Fintech, cryptomonnaie, cash : le plan de Facebook pour devenir le maître de TOUS les paiements
Facebook veut régner en maître – Facebook montre, une nouvelle fois, sa soif de pouvoir. David Marcus, co-fondateur du projet Libra, se voit nommer à la tête d’un nouveau groupe tout fraîchement baptisé Facebook Financial.
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Une ambition démesurée
David Marcus devient l’un des hommes fort de Facebook. Après avoir été débauché 8 ans auparavant de la présidence de Paypal, afin de mener à bien le développement de Facebook Messenger, David Marcus se voit aujourd’hui endosser la lourde responsabilité de faire du colosse américain, le leader des paiements mondiaux.
Pour y parvenir, Mark Zuckerberg mise sur une nouvelle structure, regroupant le projet Libra, le portefeuille électronique Novi et le nouveau né Facebook Pay.
Cette initiative ambitieuse a pour but d’intégrer à Instagram, Messenger, Whatsapp et une interface de paiement globale, qui permettra de diversifier les revenus de l’entreprise californienne, tout en augmentant les leviers de rémunérations publicitaires.
Intégrant les applications les plus populaires au monde à de nouveaux outils d’échange de valeur, serait-ce un groupe d’une influence sans précédent qui naîtrait sous nos yeux ?
Réticences étatiques
Malgré un plan qui, sur le papier, semble démesuré, Facebook a décidé d’avancer graduellement, privilégiant les pays émergents en tant que première étape de développement.
L’Inde et le Brésil sont tout naturellement des cibles privilégiées, tant les booms numérique et démographique y sont importants. Cette stratégie n’est pourtant pas du goût des gouvernements locaux, qui voient en Facebook un concurrent direct au système établi.
C’est pourquoi les initiatives entreprises au Brésil, via l’introduction de WhatsApp Pay, ont été interrompues uniquement une semaine après leur lancement, en juin 2020. Finalement, après quelques tergiversations, le service avait pu être lancé tout récemment. Malgré ces résistances, Facebook ne semble pas pour autant baisser les bras. La résilience du groupe et la flexibilité dont il fait preuve prouvent à quel point l’enjeu du marché des paiements est majeur.
Si l’influence du groupe venait à s’étendre jusqu’aux transactions quotidiennes des citoyens, aucun doute ne serait permis sur la naissance d’un nouveau pôle de pouvoir privé, pouvant concurrencer nations et institutions d’Etat.