Metaverse : La Corée du Sud met 117 millions de dollars sur la table
« J’ai rêvé d’un autre monde… » – Le groupe Téléphone rêvait d’un autre monde et d’une autre Terre « moins terre à terre ». Les évolutions récentes du Web3 sont en train de leur donner raison ! En effet, pas un jour ne passe sans qu’on assiste à des nouveautés dans les secteurs du metaverse et des NFT. Dernièrement c’est la Corée du Sud qui fait montre d’un intérêt grandissant pour ces technologies malgré une fiscalité défavorable aux cryptomonnaies. Direction Séoul au « pays du matin calme » pour faire le point.
Les autorités de Séoul plongent dans le metaverse…
Les autorités sud-coréennes ont décidé d’embrasser l’avenir du Web3 et d’investir massivement dans le métavers. Dans le cadre du programme « Digital New Deal » qui souhaite développer les nouvelles technologies, le gouvernement met donc 177 millions de dollars sur la table.
Ce programme est dirigé par le ministère sud-coréen des sciences, des technologies de l’information et de la communication. Lim Hyesook – le ministre en question – a qualifié le metaverse de « continent numérique inexploré au potentiel indéfini ». Et c’est tout d’abord au niveau municipal qu’une plateforme va être mise en place à Séoul pour permettre aux citoyens d’accéder virtuellement aux services publics.
Le gouvernement de Yoon Suk-yeol – fraichement élu en mai dernier – a donc pour partenaire et support logistique la société de recherche Everest Group. Un des responsables du groupe –Yugal Joshi – salue l’engagement d’un État dans la recherche et avance un début d’explication :
…tout en étant conscient des risques inhérents au secteur naissant du Web3
« C’est intéressant (…) car principalement on voit des initiatives du secteur privé. Les gouvernements n’ont pas fait grand-chose au-delà de la Corée du Sud.(…) Cela nous indique que les gouvernements commencent à prendre cela plus au sérieux parce [finalement] c’est une plate-forme où les gens se réunissent. Et tout ce qui rassemble les gens intéresse les gouvernements. »
En tant que spectateur privilégié au cœur des évolutions, Yugal Joshi relève que de plus en plus d’initiatives sont lancées en Chine et dans le reste de l’Asie mais que :
« La manière dont les gouvernements l’utiliseront est encore indécise car l’ensemble de l’écosystème est encore en construction. »
Javier Floren – CEO de la start-up NFT DNAverse – ajoute également que les pays qui « expérimentent ces nouvelles technologies les comprendront mieux à l’avenir ». Et il poursuit en expliquant que les gouvernements devront “changer un peu leur état d’esprit”. Ceci afin de prendre en compte à la fois les opportunités mais aussi les risques intrinsèques au Web3. Et il énumère « la protection de la vie privée des utilisateurs, les menaces d’escroqueries » mais aussi « la protection des données personnelles, les comportements illégaux et le respect de la propriété intellectuelle.«
C’est pour anticiper ces potentielles dérives que le gouvernement envisage également de créer un organe de régulation supervisant différents ministères. Et il se murmure même que Séoul serait favorable à une collaboration entre différents états pour protéger les utilisateurs. Il faut dire que les autorités coréennes se remettent à peine du scandale Terra Luna qui a passablement écorné la réputation du pays. « Je rêvais réalité » chantaient Bertignac et Aubert…la réalité ressemblera-t-elle à un rêve ou à un cauchemar ? Début de réponse en Corée du Sud dans quelques temps.
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