Le racisme ne paie pas – La valeur des NFT Jungle Freak s’effondre de 80%

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Une gifle pour des zombies NFTLes zombies NFT de Jungle Freaks prennent une claque, après que d’anciennes caricatures controversées de leur créateur, aient réapparu et aient été diffusées sur les réseaux sociaux.

Jungle Freaks et racisme : des caricatures des années 70 mises en cause

La collection NFT Jungle Freaks, œuvre de l’ancien dessinateur du magazine Hustler, George Trosley,  a perdu environ 80 % de sa valeur dans la nuit du 1er au 2 novembre 2021, suite à la diffusion sur les media sociaux, de caricatures considérées comme racistes dessinées par l’artiste dans les années 70s.

Des caricatures des années 70s jugées racistes, de l'artiste à l'origine des zombies NFT de Jungle Freaks refont surface, et font plonger le prix des tokens non fongibles du projet.
Publication de Safemoon To .01 – Source : Twitter

Jungle Freaks est une collection de 10 000 zombies NFT dessinés par Trosley. Le projet a notamment reçu le soutien de l’acteur du Seigneur des anneaux, Elijah Wood, qui avait indiqué adorer son « Golden Zombie » dans son tweet du 27 octobre 2021.

Tout comme de nombreux investisseurs NFTs, Wood a exprimé sa consternation après que les anciennes illustrations controversées de Trosley aient refait surface :

« J’ai été mis au courant de certaines des caricatures antérieures dérangeantes de l’artiste. En apprenant cela, j’ai immédiatement vendu les NFT car je dénonce totalement toute forme de racisme. J’ai fait don des fonds provenant de la vente des NFT à LDF et à Black Lives Matter. »

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Jungle Freaks et Misfit University : artistes et œuvres NFT controversés

Trosley rejette les accusations selon lesquelles ces caricatures avaient un caractère raciste, que la génération actuelle les interprétait sans comprendre le contexte de l’époque :

« Les illustrations que j’ai été contracté pour dessiner, certaines il y a plus de 40 ans, ont été sorties de leur contexte, car la génération d’aujourd’hui peut ne pas avoir une compréhension de ce qui se passait dans le journalisme et le monde pendant mon temps au magazine Hustler. »

Le fils de Trosley qui gère le projet a indiqué que son père lui avait « dit à quel point il avait honte des caricatures que beaucoup ont vues ».

Trosley n’est pas le seul artiste à se retrouver sous les feux de critiques à cause d’un message controversé véhiculé par ses œuvres. Les créateurs du projet Misfit University avaient également dû présenter des excuses en juin 2021 après avoir publié des avatars NFT avec du ruban adhésif sur la bouche, des illustrations qui ont choqué les victimes de violences domestiques.

Les zombies de Jungle Freaks sont-ils désormais réellement non grata dans la cryptosphère ? Les créateurs de projets NFT doivent gérer adéquatement leur e-réputation, car aucun n’est à l’abri d’un scandale, qu’il s’agisse de tokens non fongibles contenant de simples jpegs, ou de scènes NFT de films cultes.

Les hacks sont des aléas malheureux, mais pas une fatalité. Besoin de tranquillité d’esprit pour vos cryptos ? Inscrivez-vous vite sur la plateforme Binance, LA référence absolue du secteur, et économisez 10% sur vos frais de trading en suivant ce lien (lien commercial).

Le Journal Du Coin

Un article de la rédaction. Le Journal du Coin, premier média d’actualités francophone sur la cryptomonnaie, Bitcoin, et les protocoles blockchain.

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