Retour sur WhatsApp ? Une décision de justice du 1ᵉʳ février interdisait à Sam Bankman-Fried de se servir de certaines applications de messagerie, pour empêcher le fondateur d’entraver l’enquête en cours. Néanmoins, ses avocats pourraient être sur le point de convaincre le juge de lever cette interdiction.
Sam Bankman-Fried interdit de messagerie : c’est bientôt du passé ?
Dans un document déposé auprès du tribunal des États-Unis pour le district sud de New York, les avocats de Sam Bankman-Fried ont demandé au juge Lewis Kaplan, de modifier l’une des conditions relatives à la liberté sous caution de leur client.
Plus précisément, ils ont requis un assouplissement des termes liés à l’interdiction d’utilisation de messageries, à laquelle le fondateur de FTX doit se conformer pour le moment.
Dans leur demande, les avocats affirment que « les parties sont parvenues à un accord ». Ils demandent aussi au juge de revoir cette décision de justice, qui interdit à Sam Bankman-Fried de passer un « appel crypté ou éphémère » ou de se servir « d’une application de messagerie », dont la messagerie privée Signal.
iMessage, SMS, e-mails, Facebook et Whatsapp
Compte tenu de ce nouvel accord, les avocats de Sam Bankman-Fried souhaitent que le juge Kaplan autorise le fondateur de FTX à passer des appels vocaux, FaceTime, audio, et des appels vidéo Zoom. Ils veulent également que leur client puisse se servir d’iMessage, de Facebook Messenger, et envoyer des SMS et des e-mails.
Quelques lignes dans la demande sont dédiées spécialement à WhatsApp, qui propose un chiffrement de bout en bout à ses utilisateurs. Les avocats de Sam Bankman-Fried soulignent que leur client ne pourra se servir de WhatsApp, à moins qu’une « technologie de surveillance » ne soit installée sur son téléphone. Grâce à cette mesure, les échanges sur WhatsApp devront être enregistrés et préserver automatiquement.
Une contrepartie pour convaincre le juge Kaplan
Désormais, la balle est dans le camp du juge Kaplan, et les avocats de Sam Bankman-Fried mettent une contrepartie sur la table, pour tenter de le convaincre. En cas d’approbation de cette motion, ils s’engagent à retirer la « demande de suppression de la condition de transfert d’actifs ».
Le 28 janvier, les avocats de Sam Bankman-Fried ont déposé une requête, où ils déclaraient que la condition de libération, qui empêche leur client d’accéder aux actifs d’Alameda et de FTX, « devrait être supprimée ».
Les avocats de Sam Bankman-Fried se montrent offensifs, et le procès à venir pourrait ainsi réserver des (mauvaises) surprises pour les plaignants, même si les anciens lieutenants du fondateur de FTX ont déjà accepté de collaborer avec les enquêteurs.
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