À la recherche des millions perdus de FTX : les régulateurs des Bahamas enquêtent dans la discorde
Cachoteries – Bien que les autorités bahamiennes aient arrêté Sam Bankman-Fried à la demande de la justice américaine, la gestion de la faillite de FTX risque d’être compliquée. En cause, des suspicions envers le régulateur des Bahamas, qui violerait la loi américaine sur les faillites.
À la recherche des actifs perdus de FTX
Le nouveau PDG de FTX, John Ray, et ses avocats n’y vont pas avec le dos de la cuillère, lorsqu’il s’agit de trouver les liquidités nécessaires au remboursement des créanciers de l’entreprise.
Dans une motion du 12 décembre dernier déposée auprès d’un tribunal américain, ils ont laissé entendre que les fonctionnaires des Bahamas et les avocats de Sam Bankman-Fried pourraient garder une quantité importante d’actifs hors du processus de faillite du chapitre 11.
En d’autres termes, les avocats du fondateur de FTX et des autorités bahamiennes enfreindraient alors la loi américaine dans ce domaine. La motion sous-entend également que le gouvernement des Bahamas et la Commission des valeurs mobilières du pays pourraient avoir participé à une telle opération illégale.
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La lettre de la discorde entre l’équipe de FTX et les autorités bahamiennes
Dans une lettre du 1er décembre adressée au procureur général des Bahamas, Ryan Pinder, et au Premier ministre Philip Davis, John Ray a dénoncé cette (possible) implication de la commission dans ces actions illicites.
Il y cite explicitement la commission et sa directrice exécutive, Christina Rolle. Elles auraient demandé expressément à des tiers d’accéder au système informatique de la bourse crypto, de transférer des actifs numériques de FTX, d’émettre des tokens, « le 12 novembre ou autour de cette date ». Sam Bankman-Fried, et l’autre co-fondateur de FTX, Zixiao « Gary » Wang, auraient pu faciliter toute cette opération.
Le nouveau PDG de FTX souligne également dans la lettre, l’illégalité de « tout transfert d’actifs des débiteurs de FTX Global vers des comptes tenus par la Commission » à dater du 11 novembre.
Ces virements, s’ils ont effectivement eu lieu, violent le « sursis automatique » sur les paiements des créanciers. La loi américaine pour les sociétés en faillite selon le Chapitre 11 n’aurait alors pas été respectée.
John Ray y mentionne enfin les dispositions punitives relatives à de telles transgressions. Il évoque : « des dommages, des sanctions et des pénalités, qui seront demandés en tant que de besoin ».
Cette lettre, qui n’apaisera certainement pas les tensions entre les autorités bahamiennes et l’équipe en charge de la gestion de la faillite de Sam Bankman-Fried, a été jointe au dossier de FTX. Elle est une pièce de plus, destinée à prouver que FTX était une fraude depuis le premier jour.
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