La tokenisation à Wall Street : BlackRock est prêt pour le grand saut
Le monde de la finance est à l’aube d’une transformation majeure, portée par une technologie dont le nom résonne de plus en plus : la tokenisation. Et quand un géant comme BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, se prépare au « grand saut », il y a de quoi y prêter attention.
Larry Fink, son PDG visionnaire, n’hésite pas à comparer l’impact potentiel de la tokenisation à l’avènement d’internet pour l’information. C’est une révolution discrète, mais profonde, qui promet de redéfinir la manière dont nous détenons, échangeons et percevons la valeur.
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Qu’est ce que la tokenisation ?
Mais qu’est-ce que la tokenisation, au juste ? C’est un concept simple, mais aux implications colossales. Imaginez transformer les droits de propriété d’un actif, qu’il soit physique ou numérique, en un « token » digital enregistré sur une blockchain.
Ces jetons numériques représentent une part de propriété dans l’actif sous-jacent. Pensez à l’immobilier, aux matières premières, aux actions, aux obligations, ou même à des œuvres d’art : tout peut potentiellement être « tokenisé« .
Ce processus va bien au-delà de la simple numérisation. Il s’agit de créer une représentation immuable et vérifiable sur un registre distribué, la blockchain. Cela confère aux actifs des propriétés nouvelles, les rendant plus flexibles, plus accessibles et plus transparents. La tokenisation n’est pas la frénésie des NFT de 2021 ; c’est une évolution structurelle, une nouvelle plomberie pour le marché financier global.
Pourquoi BlackRock mise tout sur la tokenisation ? Les visions de Larry Fink
Larry Fink et Rob Goldstein, le COO de BlackRock, ne mâchent pas leurs mots : ils s’attendent à ce que la tokenisation provoque des changements structurels profonds sur les marchés financiers mondiaux. Pour Fink, notre infrastructure financière actuelle est comparable à un service postal dépassé, tandis que la tokenisation est « l’e-mail lui-même » : une méthode plus rapide, plus directe et plus efficace pour transférer de la valeur.
L’argument principal ? La tokenisation peut « démocratiser l’investissement », en permettant une propriété fractionnée et en abaissant les barrières à l’entrée pour les actifs de grande valeur, souvent réservés aux institutions ou aux investisseurs très fortunés.
BlackRock a déjà franchi des étapes concrètes. En mars 2024, le géant a lancé son premier fonds tokenisé, le BlackRock USD Institutional Digital Liquidity Fund (BUIDL) sur la blockchain Ethereum.
Ce fonds, qui vise à offrir aux investisseurs institutionnels des rendements en dollars américains « on-chain », a déjà dépassé les 2,9 milliards de dollars d’actifs sous gestion, marquant une étape significative dans l’adoption institutionnelle.
De plus, BlackRock a investi 47 millions de dollars dans Securitize, une entreprise de tokenisation avec laquelle il collabore étroitement pour cette nouvelle infrastructure.
Les avantages concrets de cette révolution financière
La tokenisation redéfinit l’accès à l’investissement en démocratisant des actifs autrefois élitistes, comme l’immobilier de luxe ou le capital-investissement. Grâce à la propriété fractionnée, elle offre une liquidité sans précédent à ces marchés, permettant des échanges fluides 24h/24 et 7j/7.
Au-delà de l’accessibilité, c’est l’efficacité du système qui est transformée. Les smart contracts automatisent les processus, réduisant les intermédiaires, les coûts et la paperasse.
Comme le souligne Larry Fink de BlackRock, les tâches fastidieuses gérées sur feuilles de calcul peuvent désormais être entièrement codées, rendant les règlements quasi instantanés. Cette efficacité repose sur une transparence et une confiance accrues, garanties par des registres immuables, et sur la capacité à programmer des règles directement dans les actifs. Considérée par BlackRock comme l’équivalent d’internet en 1996, la tokenisation est une révolution en phase de croissance rapide.
Le marché des actifs du monde réel (RWA) tokenisés, qui a déjà atteint 24 milliards de dollars avec une croissance de 308% en trois ans, pourrait atteindre 30 000 milliards de dollars d’ici 2034.
Les titres à revenu fixe, comme le fonds BUIDL de BlackRock, mènent déjà cette adoption avec plus de 5 milliards de dollars émis depuis 2021. D’autre part, il faut savoir que BlackRock mise énormément sur les stablecoins dans le cadre de leur stratégie long terme : c’est exactement ce qu’e l’on fait dans le Club 25%.

Une méthode basée des stablecoins permettent de générer un revenu régulier sans être exposé au marché des tokens plus volatils. Telle est notre philosophie.
Les défis à relever
Malgré cet enthousiasme, la route vers une adoption massive n’est pas sans embûches. La principale préoccupation réside dans l’incertitude réglementaire et la nécessité d’adapter les cadres existants aux spécificités de la blockchain. Larry Fink insiste sur l’importance de systèmes fiables de vérification d’identité numérique pour assurer la confiance et la sécurité des transactions.
Il existe aussi des défis liés à la complexité technologique et aux risques de sécurité. Certains experts soulèvent des questions sur la centralisation potentielle si les grandes institutions s’appuient sur des blockchains privées et permissionnées, ce qui pourrait créer une « illusion de liquidité » pour des actifs qui restent fondamentalement illiquides.
La fragmentation entre les différentes technologies de registre distribué est un autre obstacle, pouvant créer des silos de liquidité.
Cependant, la direction est claire. La tokenisation n’est pas qu’une simple tendance ; c’est un mouvement de fond, soutenu par les poids lourds de la finance traditionnelle, qui redessine les contours du système financier mondial.
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La tokenisation n’est pas une mode passagère ; c’est le prochain chapitre de la finance. L’implication de BlackRock, ce mastodonte de la gestion d’actifs, n’est pas un simple signal, mais une confirmation retentissante.
Larry Fink ne perçoit pas la tokenisation comme une niche, mais comme l’infrastructure fondamentale des marchés de demain, créant une opportunité de diversification et d’accessibilité sans précédent pour des actifs autrefois illiquides comme l’immobilier ou l’art.
Cependant, cette révolution s’accompagne de défis considérables. Les questions réglementaires, la sécurité des plateformes et la complexité des smart contracts exigent une expertise pointue. Il ne suffit pas d’entendre parler de la tokenisation ; il faut la comprendre pour s’y positionner intelligemment.
Au sein du Club 25%, nous nous spécialisons dans cette convergence entre finance traditionnelle et innovation blockchain. Alors que des géants comme BlackRock ouvrent la voie, notre mission est de vous aider à décrypter ce nouveau monde.
Le Club 25% a été conçu pour permettre à tout investisseur d’appliquer une stratégie d’actifs numériques optimisée, sans devoir analyser les protocoles en permanence.
Notre approche ne consiste pas à spéculer, mais à bâtir une richesse résiliente en s’appuyant sur des bases solides, avec un objectif de rendement stable. Nous nous concentrons sur des stratégies « market-neutral » qui permettent de générer des revenus passifs maîtrisés, loin du chaos des marchés volatils.
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