L’UE dépense 800 000 euros pour savoir comment les cryptos « affectent le climat »

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Des impôts bien employés. Grâce aux impôts des contribuables européens, la Commission de Bruxelles peut dépenser sans compter pour ce qui lui est le plus cher : la protection du climat. Comme il est bien connu des anti-cryptos que « Bitcoin est un monstre destructeur de planète », les commissaires européens mettent le paquet pour savoir : au juste, qu’est-ce qui fait que les cryptomonnaies ont un « impact significatif » sur le réchauffement climatique (mon Dieu, mais alors : ils l’affirmeraient sans savoir comment ?).

La Commission européenne veut toujours tuer Bitcoin et les cryptos en PoW

En mars 2022, pendant le processus de rédaction du règlement MiCA un amendement mortel pour Bitcoin (BTC) avait heureusement été rejeté. Il visait à interdire les consensus cryptos basés sur la Preuve de travail (Proof-of-Work, ou PoW), et donc, essentiellement, à interdire Bitcoin et son minage !

Si le règlement MiCA a été voté sans une telle mise à mort programmée, la Commission européenne ne s’avoue pas vaincue. Dans un récent document, on apprend que l’Union européenne compte toujours bien « atténuer l’impact environnemental des cryptomonnaies » (mais pourquoi sont-elles aussi méchantes ?).

Pour ce faire, la Commission de Bruxelles ouvre les vannes financières : un contrat de 800 000 euros (hors taxe) a été publié pour mener une étude pour « freiner l’impact des cryptomonnaies sur le changement climatique ». Va-t-elle confier l’étude au cabinet McKinsey ? En tout cas, les volontaires ont jusqu’au 10 novembre prochain pour s’annoncer.

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Des « preuves » évidentes, mais 800 000 euros nécessaires pour les comprendre ?

La citation suivante d’Henry Ford pourrait sans doute s’appliquer aux présentes dépenses de la Commission européenne : « Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin ».

Mais chacun est libre de juger en lisant le bref descriptif de l’étude en question :

« Il y a des preuves [ndlr : lesquels ?] que les crypto-actifs peuvent causer des dommages significatifs sur le climat et l’environnement (…) en fonction du mécanisme de consensus utilisé pour valider les transactions. La demande croissante de crypto-actifs et l’expansion de la cryptomonnaie, y compris au sein de l’UE, pourraient compromettre les efforts déployés par l’UE pour atteindre ses objectifs en matière de climat et de durabilité. (…) Cette action vise à renforcer la capacité de l’UE à évaluer et à atténuer l’impact des cryptomonnaies, et à élaborer des normes de durabilité spécifiques. »

Si les voitures de luxe sont exclues de la fin des moteurs thermiques voulue par l’UE, ou que sa taxe sur le carburant d’aviation exclut les jets privés, tuer Bitcoin et sa Preuve de Travail semble vraiment être une cible prioritaire (pas assez de riches lobbyistes en leur faveur sans doute). Après tout, l’euro numérique pourrait arriver « d’ici à 2 ans » selon Christine Lagarde, présidente de la BCE (Banque centrale européenne). Le temps presse donc pour faire place nette à la MNBC européenne et éliminer une concurrence pouvant devenir gênante, au vu de « sa demande croissante » signalée ci-dessus.

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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