Bitcoin : Hongrie, Pologne, Roumanie, Suède et Bulgarie pourraient suivre l’exemple tchèque de réserves de BTC
Plus de réserves en crypto en Europe ? Le 13 novembre dernier, la Banque centrale de République tchèque a révélé une réserve de 1 million de dollars de cryptomonnaies, majoritairement de Bitcoin (BTC). Une première en Europe qui pourrait bien faire des émules. En effet, d’autres pays européens pourraient bientôt suivre l’exemple tchèque selon le spécialiste des investisseurs institutionnels de Coinbase.
- Il y a un mois, la Banque centrale de République tchèque a révélé une réserve de 1 million de dollars en cryptomonnaies, principalement en Bitcoin, une première en Europe.
- Cette démarche pourrait inspirer d’autres pays européens hors zone euro, comme la Pologne ou la Roumanie, à adopter des réserves en Bitcoin, contrairement aux pays de la zone euro soumis aux règles strictes de la BCE.
La République tchèque : un exemple pionnier dans l’adoption de réserves en BTC ?
Bien que la République tchèque fasse partie de l’Union européenne (UE), le pays n’a pas adopté l’euro. Ainsi, la Tchéquie ne dépend pas de la Banque centrale européenne (BCE). C’est pourquoi la banque centrale du pays a pu faire souverainement le choix d’acquérir 1 million de dollars en cryptomonnaies, en l’occurrence « en Bitcoin, en stablecoin indexé sur le dollar américain, et en dépôt tokenisé sur blockchain ».
Lors d’un récent entretien avec le podcast Crypto In America, John D’Agostino, le responsable chargé des institutionnels de Coinbase, cette expérience pourrait bien être répliquée par d’autres pays de l’UE. Plus précisément, les pays qui n’ont pas encore dû intégré l’euro. Car ils ne dépendent donc pas de Christine Lagarde et de la BCE, qui sont farouchement opposées aux réserves en BTC.
Ainsi, la Pologne, la Roumanie, la Suède, la Hongrie ou encore la Bulgarie pourraient être les prochains pays européens à expérimenter les cryptomonnaies, selon le spécialiste des investisseurs institutionnels de Coinbase.
Une adoption de Bitcoin qui est limitée de toutes ses forces par la BCE
De leur côté, les pays de la zone euro sont donc quant à eux limités par les règles de la BCE. En effet, la Banque centrale européenne ne considère pas Bitcoin comme une réserve officielle. De plus, elle considère les investissements en cryptomonnaies comme étant « particulièrement risqués ».
Sa présidente, Christine Lagarde, va même jusqu’à considérer que le BTC « n’a aucune valeur intrinsèque ». C’est dire la totale hostilité des banquiers supranationaux de l’UE envers le précieux crypto-actifs. Il faut dire que leur seule priorité est leur monnaie numérique de banque centrale (MNBC).
Par conséquent, il semble peu probable que les pays de la zone euro, qui ont renoncé à leur souveraineté monétaire pour la donner aux banquiers de la BCE, puissent répliquer l’expérience de la République tchèque.
Quoi qu’il en soit, cela n’empêchera donc pas les 5 autres pays libres, non dépendants de la BCE et de son euro, de mener la crypto-expérimentation de la Tchéquie, même en étant au sein de l’Union européenne. Dans le reste du monde, la plus récente annonce de réserve nationale de Bitcoin nous vient de Taïwan, avec un projet pilote en vue qui utiliserait le BTC comme actif de réserve stratégique.
Rémy R.
Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.
