Monero répond à l’étude le prétendant faillible
La réponse de Monero ne s’est pas faite attendre face aux critiques d’un groupe de chercheurs sur l’anonymat qu’il promet. Dans une publication sur le site officiel de Monero, l’équipe derrière cette cryptomonnaie démantèle les différents points soulignés concernant les failles de l’anonymat de ses utilisateurs en dénonçant, entre autres, une analyse qui a été faite sur sa blockchain avant la mise en place de nouvelles mesures de sécurité.
Dans les 3 points cités dans notre dernier article consacré à cette recherche, il était mentionné 45% de risques de pouvoir distinguer la vraie transaction des fausses transactions, et ainsi corrompre l’anonymat des utilisateurs. L’équipe admet utiliser des leurres dont la date de création était bien antérieure à la transaction réelle, risquant en effet la perte de l’anonymat. Dans l’étude réalisée, 25% des leurres dataient de plus de 5 jours. Aujourd’hui, le nouvel algorithme de Monero 50% des leurres n’ont pas plus de 1.8 jours.
Problème : dans la recherche menée par le groupe de chercheurs, les données affichées étaient justement calculées par l’ancien algorithme de la blockchain.
L’article publié par Monero remercie le groupe de chercheurs pour la préoccupation quant aux risques liés à l’anonymat de sa monnaie. Tout de même, ils n’ont pas hésité à rappeler que certaines failles citées ont été déjà mises en avant par l’équipe deux ans auparavant et qu’ils cherchaient une solution pour résoudre ces problèmes.
On peut néanmoins souligner que le risque de rupture de l’anonymat permettant de lier une transaction à l’identité de l’émetteur a été assumé par l’équipe. Ils répondent à cela, que dans tous les cas, l’utilisation du Monero à des fins illicites… est interdit !
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Sources : GetMonero || image from Shutterstock.com