Les services secrets US battent en brèche le raccourci crypto = criminels
Des cryptos intrinsèquement neutres – La société d’analyse blockchain Chainalysis avait publié fin janvier 2022, son rapport sur la criminalité liée aux cryptomonnaies en 2021. 8,6 milliards de dollars de fonds illégaux auraient ainsi été blanchis en cryptomonnaies au cours de l’année dernière. Quelles conclusions – non hâtives – doit-on en tirer ?
Les services secrets américains, éducateurs cryptos : une victoire pour bitcoin et le secteur en général
Ces chiffres sur le blanchiment, lorsqu’ils ne sont pas interprétés correctement en tenant compte du contexte, de leur évolution au fil des ans, mais également de leur poids relatif par rapport au blanchiment en monnaies fiduciaires, sont du pain béni pour les détracteurs des cryptomonnaies.
Après tout, rien de tel que quelques milliards de dollars à jeter aux yeux d’un public qui ne comprend pas toutes ces nuances, pour défendre la formule toute faite « cryptomonnaies = activités criminelles ».
Des organisations de renom comme les services secrets américains ne vont toutefois pas emprunter ce raccourci, même si elles se sont engagées à lutter contre toutes formes d’activités financières illégales, y compris celles relatives aux cryptomonnaies.
Les services secrets américains ont en effet annoncé dans un communiqué du 18 février 2022, le lancement d’une plateforme dont l’un des objectifs est de « fournir des informations sur la sécurité des actifs numériques à l’intention du public ».
Ce nouveau centre éducatif comprend actuellement une douzaine de définitions liées aux cryptomonnaies, et propose des liens vers les actualités et les annonces précédentes des services secrets concernant les actifs numériques.
Bien que cette initiative marque également la volonté de l’agence à « continuer de développer ses capacités, sa collaboration et son efficacité dans le cadre de toutes les enquêtes sur les crimes financiers » dont ceux impliquant les cryptomonnaies, les services secrets ont toutefois souligné que ces dernières ne sont pas « intrinsèquement » criminelles.
Lorsque l’organisation avait d’ailleurs créé sa Cyber Fraud Task Force en 2020, Jonah Force Hill, conseiller en cyber-politique de l’agence, avaient déjà indiqué que la croissance des cyber-crimes « n’est pas un problème spécifique aux cryptomonnaies ».
Les actifs numériques créent cependant, de « nouvelles opportunités » pour les fraudeurs, pour tous les délinquants et criminels qui « cherchent à dissimuler d’autres activités illégales »
Cette plongée de l’organisation dans le secteur s’explique en outre par le fait que « les cryptomonnaies continuent de devenir des formes de paiement plus populaires ». Le développement de bitcoin (BTC) et de ses cadets ont donc dépassé un seuil, au point où même les secrets américains ne peuvent plus tout simplement les ignorer.
Les cryptomonnaies sont devenues un sujet relativement important et pour les institutions étatiques, et pour les hommes et les femmes politiques. Ce candidat à la présidentielle française a d’ailleurs saisi l’opportunité de les intégrer à sa campagne – comprend-il pour autant tous les enjeux d’une telle décision ?
Si arrivé à la fin de cet article, vous n’êtes toujours pas convaincu de l’importance vitale de prendre le train de Bitcoin et des cryptomonnaies, quittons-nous bons amis : rien ni personne n’y parviendra ! À défaut, n’attendez plus pour préparer l’avenir. Courez vous inscrire sur Binance, LA référence absolue des exchanges cryptos, et économisez 10% sur vos frais de trading en suivant ce lien (lien commercial).