Pour Elisabeth Warren, les cryptos « aident les États voyous, les terroristes, les criminels »

Rien que ça ! La sénatrice des États-Unis Elisabeth Warren est déjà tristement connue pour sa haine envers Bitcoin (BTC) et les cryptomonnaies. Et oui, le mot « haine » n’est pas du tout exagéré, parce qu’à son stade de guerre totale contre le secteur, il n’y a plus rien de constructif à attendre. L’élue Démocrate vient d’ailleurs d’en rajouter une couche, en lançant une nouvelle fois des accusations à l’emporte-pièce (et sans aucune preuve concrète) contre les crypto-actifs.

Dans la tête d’Elisabeth Warren, Bitcoin est la monnaie des dictateurs et assassins

Dans le classement « Stand With Crypto » de Coinbase sur les positions des politiques américains – dont la note va normalement de la lette « A » (sympathisants) à « F » (opposants) -, la sénatrice Démocrate Elisabeth Warren devrait avoir au moins le droit à la lettre G ou H (voire Z, en fait).

Dès qu’il faut contraindre, ou mettre des chaînes, ou voire carrément interdire les cryptomonnaies, la sénatrice Warren est un véritable leader qui tente de rassembler les opposants plus rationnels aux actifs numériques. Mais laissons-lui la parole, voilà ses mots prononcés le 21 mars 2024 lors d’un entretien avec deux haut-gradés des forces armées US :

« Vous savez, la crypto est le moyen de financer [toutes ces arnaques]. Et [la crypto] aide les États voyous. Elle aide les terroristes. Elle aide les organisations criminelles à financer leurs opérations à une échelle que nous n’avons jamais vue auparavant. (…) J’ai un projet de loi (…) avec 20 sénateurs, qui mettrait un terme à tout cela (« put a stop to it »). Je pense qu’il est temps d’adopter ce projet de loi. »

Elisabeth Warren, sénatrice US

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Les cryptos souffriront de ces fausses accusations insultantes jusqu’à quand ?

Allez, ça finit par être usant de se répéter, mais détruisons (encore une fois) un à un tous ces clichés fallacieux. Tout d’abord, selon les données de Chainalysis, spécialiste de la surveillance des transactions on-chain (et qui aide d’ailleurs des organismes Étatiques), le blanchiment d’argent ne représente que 22,2 milliards de dollars en 2023 sur un volume total d’échange annuel des cryptomonnaies de 76 660 milliards de dollars cette même année. Soit une part du blanchiment d’argent de moins de 0,029 %

Et concernant le terrorisme, là aussi nous sommes sur une vaste (et très mauvaise) blague. D’après les mots même du Sous-secrétaire US au Trésor chargé du Terrorisme et du Renseignement financier (prononcés le 9 février 2024) :

« En réalité, nous ne pensons pas que le chiffre réel [d’utilisation des cryptomonnaies par les terroristes] soit très élevé. (…) Nous estimons que les terroristes préfèrent encore franchement utiliser des produits et services traditionnels. »

Brian E. Nelson, Sous-secrétaire US au Trésor chargé du Terrorisme et du Renseignement financier

Et même pire, Elisabeth Warren devrait plutôt s’attaquer au dollar américain et aux monnaies fiduciaires des États si elle veut combatte les terroristes et criminels. Car d’après un autre rapport du Trésor américain (nous donnons de vraies sources, et pas des affirmations sorties d’un chapeau, nous) : « [les criminels] utilisent couramment la monnaie américaine en raison de sa large acceptation et de sa stabilité ». Elisabeth Warren fera-t-elle une loi pour encadrer cette monnaie des voyous qu’est le dollar US (nous aussi nous avons le droit de faire des raccourcis complètement idiots) ?

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.