DJ Khaled, Floyd Mayweather et la cryptomonnaie maudite : le fondateur plaide coupable
Le projet de cryptomonnaie Centra Tech (CTR) a rapidement été tué dans l’œuf par la Securities and Exchange Commission (SEC) en avril 2018. Le principal suspect à la tête du projet vient de plaider coupable, contrairement à deux célébrités qui ont promu le projet.
Centra Tech : de fausses promesses envers des investisseurs
Selon le journal Bloomberg, le co-fondateur de la crypto Centra Tech (CTR), Sohrab « Sam » Sharma, a changé de position pour son procès prévu en novembre.
Sur conseil de ses avocats, l’homme a décidé de plaider coupable pour avoir obtenu frauduleusement plus de 25 millions de dollars venant d’investisseurs pour l’ICO (Initial Coin Offering) de la crypto CTR.
Ses deux complices et co-fondateurs, Robert Farkas et Raymond Trapani, avaient déjà plaidé coupable de tromperie envers leurs investisseurs. Ils leur avaient promis de développer une carte de débit, la « Centra Card », prétendument soutenue par Visa et Mastercard.
La peine encourue par Sharma n’a pas été révélée. On sait, par contre, que son compère Farkas risque jusqu’à 87 mois de prison et une amende de 250 000 dollars.
Deux célèbres promoteurs échappent au procès
Si ce projet a connu un tel succès à l’époque, c’est en bonne partie grâce à la promotion de Centra par le boxeur Floyd Mayweather et le producteur de musique DJ Khaled.
Mayweather et DJ Khaled ont cependant accepté un arrangement avec la SEC dès novembre 2018. En payant 767 500 dollars de pénalités, la SEC passerait l’éponge pour leur promotion du projet Centra, sans signaler qu’ils en étaient rémunérés. Ils n’auraient donc pas à subir un procès devant un tribunal.
La folie des ICO de 2017 est fortement retombée dès 2018, en même temps que le couperet de la SEC. Le dénouement judiciaire de cette ICO frauduleuse semble proche et les responsables n’ont plus d’autre choix que de collaborer avec la justice pour adoucir leur peine.