Cryptomonnaie et blanchiment d’argent : les criminels préfèrent le cash !

Les clichés ont la vie dure. Silk Road, Bitcoin et Dark web sont des termes qui ont été associés au début des années 2010 par les autorités et les médias grand public et il est difficile pour la plupart des gens de se défaire de ces clichés pesants. Plus de dix ans plus tard, l’association d’idées entre cybercriminels, pirates, escroqueries et cryptomonnaie continue de faire la une des magazines et ces poncifs sont également repris par certaines personnalités politiques et publiques mal informées ou mal intentionnées. Mais qu’en est-il vraiment ?

On sait maintenant que le cash, le système bancaire traditionnel et la FinTech sont de loin les moyens privilégiés par les criminels sans frontières pour transférer de l’argent mais surtout pour tenter de blanchir les sommes colossales générées par leurs activités illégales. Et la cryptomonnaie dans tout ça ? Elle représente une part négligeable, et c’est le très sérieux Département du Trésor américain qui le dit dans un rapport publié récemment et dont voici un résumé rapide.

La finance traditionnelle est le moyen préféré des criminels pour blanchir leur argent sale

Le rapport du Trésor indique assez clairement que c’est bien ce qu’on appelle la TradFi pour finance traditionnelle qui joue un rôle central dans la facilitation et la circulation des fonds illicites grâce notamment au secteur bancaire et aux Money Service Business (MSB), c’est-à-dire toutes les personnes qui travaillent dans les services financiers au sens large : agents de change, sociétés de transferts internationaux, émetteurs de cartes cadeaux ou de paiement, et même les services postaux !

Mais la méthode la plus ancienne et qui a fait ses preuves depuis bien longtemps reste l’argent liquide, avec des dépôts et des retraits qui compliquent le traçage et la surveillance des fonds illicites. Le cash fournit l’anonymat et la flexibilité dont les personnes malveillantes ont besoin et c’est de loin la méthode préférée de tout ce petit monde ! En terme de chiffre, le rapport estime que le montant d’argent sale blanchi dans le monde en utilisant l’espace TradFi représenterait de 2 à 5% du PIB mondial, soit de 800 à 2 000 milliards de dollars et selon un précédent rapport du Trésor de 2022, les banques américaines représenteraient la plus grosse part des volumes. No comment.

Le dernier rapport du Département du trésor américain vient confirmer ce que l'ont savait déjà : la cryptomonnaie n'est l'instrument préféré des criminels pour mener leurs activités et loin de là ! C'est bel et bien la finance traditionnelle qui sert aux activités criminelles et dans des proportions très importantes.
Ce n’est pas la cryptomonnaie mais bien l’argent liquide que préfèrent les criminels du monde entier !

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La part d’activité illégale dans les volumes de cryptomonnaie est infime !

Evasion fiscale, corruption, subordination, détournement de fonds, entreprises perdues à cause de produits contrefaits, espionnage industriel ou blanchiment d’argent, autant d’activités illicites alimentées et gérées grâce à la finance traditionnelle, bien loin de la blockchain et de Bitcoin ! En effet, les dernières données de Chainalysis rapportent une diminution significative de la valeur déposée sur des adresses crypto considérées comme illégales avec 24,3 milliards de dollars en 2023 contre 39,6 milliards en 2022.

Quant à la proportion d’activités illicites par rapport au volume total des transactions, elle est carrément ridicule avec seulement 0,34% en 2023, ce qui fait dire au Département du Trésor que « l’utilisation d’actifs virtuels pour le blanchiment d’argent reste bien en dessous de celle de la monnaie fiduciaire et des méthodes plus traditionnelles ». Mieux, les qualités intrinsèques de suivi et de traçage des transactions sur les blockchains donnent à la cryptomonnaie un avantage sur le système traditionnel et fait même fuir les criminels qui ont bien compris qu’ils n’étaient pas vraiment à l’abri dans ce secteur.

En conclusion, le rapport explique que les criminels essayent toutes les technologies à leur disposition et que les cryptomonnaies n’échappent pas à la règle. Les mafieux et autres pirates utilisent également des téléphones portables et internet et pourtant ces secteurs ne sont pas accusés de participer aux activités illicites. Alors certes, il faut encore progresser dans la lutte contre certains groupes comme Lazarus qui prolifère dans un Web3 mondialisé et difficile à sécuriser, mais il serait bien qu’on le dise une bonne fois pour toutes : la cryptomonnaie n’est pas utilisée par les méchants.

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Ben Canton

Prof à la ville comme à la scène, vulgariser et expliquer c'est mon quotidien. Crypto-agnostique pratiquant, je cherche la lumière dans les ténèbres des internets en essayant d'éviter les querelles de chapelles ! En attendant la révélation, j'achète du Bitcoin pour mes enfants et je m'enthousiasme pour les projets à destination du grand public.