Cosmos se la joue Ethereum et introduit le Liquid Staking
Mise à jour sur Cosmos – Cosmos est un réseau de blockchain qui mise sur l’interopérabilité et la modularité. Ainsi, le réseau Cosmos est composé d’une multitude de blockchains indépendantes. Ces dernières sont toutes reliées via le Cosmos Hub, le centre névralgique du réseau. Désormais, celui-ci évolue avec le déploiement de sa v12 et l’introduction du Liquid Staking sur Cosmos.
Cosmos Hub v12 : l’avènement du Liquid Staking
Le Cosmos Hub est le centre des opérations du réseau Cosmos. Celui-ci permet notamment le staking de jetons ATOM pour sécuriser le réseau.
Le 13 septembre, les équipes du Cosmos Hub ont annoncé le déploiement de la 12e version du code source. En pratique, cette mise à jour introduit une évolution de taille, à savoir le Liquid Saking Module.
« Le Liquid Staking Module est en ligne sur le Cosmos Hub ! Avec le LSM, le Hub débloque de nouvelles dynamiques au sein de la zone économique ATOM. Les utilisateurs peuvent maintenant mettre en jeu directement leurs ATOM déjà mis en jeu sans attendre la période de décollement. »
Comme son nom l’indique, ce module introduit le concept de Liquid Staking sur Cosmos. Pour rappel, le Liquid Staking est une méthode permettant d’augmenter la liquidité des jetons déposés en staking.
En effet, lorsqu’un utilisateur dépose des ATOM en staking, le module va émettre une représentation tokenisée de ce dépôt. Par conséquent, les utilisateurs sont ensuite en mesure d’utiliser ces jetons au sein de protocole DeFi, pour, par exemple, booster leurs rendements.
Un lancement avec des garde-fous
Afin de s’assurer que le système n’engendre pas d’effets de bords, les équipes du Cosmos Hub ont mis en place des limitations pour le lancement.
Ainsi, un plafond a été mis en place pour limiter le nombre d’ATOM déposés dans le Liquid Staking Module. En pratique, la liquidité est plafonnée à 25% de tous les ATOM déposés en staking. Cette limite pourra par la suite être augmentée via une proposition de gouvernance.
Comme Cosmos fonctionne sur un système de validateurs qui ont la possibilité de se faire déléguer des jetons, des mesures de sécurité ont également été mises en place à ce niveau. Ainsi, les validateurs qui se voient déléguer des jetons déposés dans le module de Liquid Staking devront détenir un certain montant d’ATOM.
« À titre de mesure de sécurité supplémentaire, les validateurs qui souhaitent recevoir des délégations de la part de fournisseurs de liquidités seraient tenus de se porter caution eux-mêmes pour un certain montant d’ATOM. Le cautionnement du validateur, ou “validator bond”, signifie que les validateurs doivent avoir une “skin in the game” afin de se voir confier des délégations de la part de fournisseurs de Liquid Staking. Cela décourage les comportements malveillants de la part du validateur et lui donne les moyens de négocier sa relation avec les fournisseurs de liquidités. »
Sur Ethereum, le Liquid Staking est une pratique déjà largement répandue. Récemment, plusieurs fournisseurs de Liquid Staking se sont engagés à mettre en place des limitations afin de ne pas impacter la décentralisation du réseau.
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Renaud H.
Ingénieur en software et en systèmes distribués de formation, passionné de cryptos depuis 2013. Touche à tout, entre mining et développement, je cherche toujours à en apprendre plus sur l’univers des cryptomonnaies et à partager le fruit de mes recherches à travers mes articles.
