Le butin en cryptomonnaie de ce politicien étonne – 24 millions de $ en Monero, vraiment ?
Il n’y a pas que Bitcoin dans la vie – Si beaucoup de milliardaires ont révélé leur amour pour Bitcoin (BTC) cette année, il est plus rare de voir la même chose pour une cryptomonnaie sulfureuse, comme Monero (XMR). C’est pourtant le cas de ce millionnaire ukrainien, qui a eu un vrai coup de cœur pour cette crypto anonyme.
Un pari de 185 000 XMR
Depuis qu’il est membre du conseil municipal de la ville de Kramatorsk, en Ukraine, Rostislav Solod a dû déclarer les divers éléments qui constituent son patrimoine (dans le cadre d’une procédure anti-corruption).
Dans un document officiel, on apprend notamment que ce jeune politicien de 19 ans posséderait la bagatelle de 185 000 XMR du projet Monero.
Cela représente un peu plus 24 millions de dollars au moment d’écrire ces lignes.
Des XMR achetés à moins d’1 dollar
Cet amour pour Monero n’est pas récent, puisque le jeune homme a investi dans cette cryptomonnaie anonyme à l’âge de 14 ans.
En effet, toujours selon le document rendu public, Rostislav Solod déclare avoir acheté ses XMR en décembre 2015, pour des prix d’achat fluctuant entre 0,30 et 0,50 dollar pièce.
On prendra ici en note le courage en matière de HODL de ce jeune politicien, car si l’on peut admirer qu’il continue de conserver ses XMR aujourd’hui, alors qu’ils sont à 130 dollars l’unité. Que dire du moment où il a vu le prix du XMR atteindre son ATH (son plus haut) à plus de 490 dollars le 7 janvier 2018 ?
Alors âgé de 16 ou 17 ans, il a ainsi pu voir son investissement valoir dans les 90,5 millions de dollars en l’espace d’une journée. Un sacré sang froid qui promet, s’il fait vraiment carrière en politique.
Il faut dire que le jeune homme est le fils de 2 politiciens ukrainiens, Natalia Korolevska et de Yuriy Solod, qui sont tous les 2 membres du Parlement national. Une nouvelle loi sur les crypto-actifs vient d’ailleurs d’être adoptée en première lecture par le Parlement ukrainien. Cette dernière classe officiellement les cryptos comme « actifs incorporels ».
Rostislav Solod attendra-t-il de voir le Monero passer au-dessus de 500 dollars avant de commencer à songer revendre au moins une partie de ces XMR ? En tout cas, cela montre que les jeunes générations, très au courant du potentiel des cryptos, commencent à arriver dans la classe politique. Peut-être que cela finira par éviter les décisions expéditives non concertées comme on peut en voir ailleurs, et qui menacent de ruiner les perspectives d’avenir de tout un secteur.