La blockchain, arme ultime anti-corruption ?

La blockchain, solution miracle ? – Du fait de sa transparence, la blockchain peut s’avérer être un instrument précieux dans la lutte contre la corruption et le gaspillage des ressources dans le cadre des activités humaines. C’est du moins l’avis de Matthew Van Niekerk, CEO de SettleMint.

Le remède contre le manque de transparence

Le lundi 5 juillet, Matthew Van Niekerk a publié un article sur le site du World Economic Forum dans lequel il milite pour la démocratisation de la blockchain pour renforcer les démocraties à travers le monde.

Pour imager son propos, Van Niekerk prend l’exemple des marchés publics. Pour rappel, ce sont des processus par lesquels les gouvernements acquièrent des biens, des services ou des travaux. Cependant, l’ensemble de ces processus manquent cruellement de transparence. En effet, l’OCDE estime que jusqu’à 10 à 30 % des investissements via des fonds publics peuvent être perdus à cause de la corruption.

« La blockchain a le potentiel de protéger contre ces faiblesses à presque toutes les étapes du processus d’approvisionnement. »

Matthew Van Niekerk

Avec davantage de transparence, les organismes de surveillance, les utilisateurs finaux, les médias et les citoyens auraient donc la possibilité de piloter l’ensemble de ces marchés publics et déceler le cas échéant des tentatives de corruption. 

Dans la suite de son article, Van Niekerk pointe du doigt l’inefficacité des services de titres fonciers. Selon ses dires, cette inefficacité des systèmes de délivrance des titres fonciers est une source majeure de corruption.

« Le rapport 2019 de l’Organized Crime and Corruption Reporting Project sur la corruption du registre foncier au Bangladesh a révélé que l’obtention d’une licence de rédacteur d’actes entraîne le versement de pots-de-vin aux administrateurs les plus hauts placés. »

Matthew Van Niekerk

Évidemment, l’ensemble de ces problématiques pourraient être résolu par la blockchain, si la solution reposait sur des blockchains ouvertes, telles que Bitcoin (BTC) ou Ethereum (ETH). Malheureusement, les entreprises à l’origine de ce type de système font trop souvent le choix de la blockchain privée.

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