Les (véritables) ambitions de Vitalik Buterin pour Ethereum (ETH)
DeFi ou pas DeFi, telle est la question ! – Ces derniers mois, Ethereum (ETH) a souvent fait la Une des médias suite à l’essor de la finance décentralisée (DeFi). Cependant, selon son fondateur, Vitalik Buterin, tout ne se résume pas à cela. Il pousse même les développeurs et les utilisateurs à « dépasser la DeFi ».
Ethereum : plus que la DeFi
Depuis début 2020, la DeFi et les divers protocoles qui la compose n’ont cessé de croître sur Ethereum. Ainsi, loin de l’ère des ICO connues en 2017, le réseau de Vitalik Buterin propose désormais un système financier complexe disposant d’une pléthore de services, allant de l’emprunt et de l’épargne aux actifs synthétiques, et le tout, décentralisé.
Cependant, pour Buterin, Ethereum peut aller bien plus loin. Lors de son intervention à l’occasion de l’Ethereum Community Conference (ETHCC) de Paris, il a incité développeurs et utilisateurs à aller de l’avant :
« L’écosystème d’Ethereum doit s’étendre au-delà de la simple création de jetons qui aident à échanger d’autres jetons. C’est déjà le cas dans une certaine mesure, mais nous pouvons faire plus. »
Cependant, le fondateur d’Ethereum ne renie pas pour autant la force et l’importance de la DeFi. Comme il l’a souligné : « être défini par la DeFi est mieux que de n’être défini par rien ».
Le besoin d’un Ethereum plus ouvert
Dans la suite de son allocution, Vitalik Buterin a exprimé son souhait de voir une plateforme Ethereum plus ouverte et inclusive socialement.
Pour souligner ses propos, ce dernier prend l’exemple des frais. En effet, les frais de gas, bien souvent trop élevés, restreignent l’accès à Ethereum aux traders et investisseurs les plus fortunés. Selon lui, cette barrière limite Ethereum dans ses possibilités d’expansion au plus grand nombre.
Buterin ne mâche pas ses mots. Pour lui, Ethereum doit devenir un « bien public ». Pour ce faire, il imagine une plateforme sur laquelle les projets bénéficieraient d’un « financement rétroactif ». En pratique, cela signifie que les développeurs construisent une infrastructure publique de manière gratuite et ne sont payés qu’une fois qu’elle rapporte des dividendes.
Une manière bien idéologique d’imaginer le travail, mais qui on l’accordera, ^pourrait apparaître dissonante vis-à-vis de sa volonté première d’inclusivité sociale.
Les applications au-delà de la DeFi
Vouloir dépasser la DeFi est une bien belle idée. Néanmoins, cela nécessite de trouver d’autres applications qui sauront générer le même enthousiasme et le même niveau d’engouement que cet écosystème.
Vitalik Buterin imagine alors la création de réseaux sociaux décentralisés, qui s’abrogent de la censure et qui encouragent des publications de meilleure qualité. En parallèle, l’accès à ces réseaux pourrait se faire via l’utilisation d’identités numériques décentralisées.
Une volonté qui s’aligne avec celle exprimée par le fondateur du protocole Aave, Stani Kulechov, qui a récemment annoncé vouloir créer une version décentralisée de Twitter sur Ethereum.
Malheureusement, pas un mot sur les nombreux hacks et le manque de rigueur sur Ethereum. En effet, entre janvier 2019 et mai 2021, ce sont plus de 284 millions de dollars qui ont été dérobés sur la DeFi d’Ethereum. Ce chiffre, qui ne cesse de grandir et qui chaque semaine, remet en question la légitimité des sociétés d’audit et de certains développeurs.
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