Bitcoin : Les tensions géopolitiques au Proche-Orient pourraient-elles enclencher une hausse du BTC ?
Un Bitcoin énergétique. La situation géopolitique actuelle au Proche-Orient est préoccupante. Une escalade des tensions qui pourrait bien avoir un impact significatif sur le prix du Bitcoin. C’est en tout cas l’avis partagé par de nombreux analystes crypto, comme le célèbre Arthur Hayes. Un contexte que ce dernier compare à un risque d’avalanche potentiellement élevé sur lequel « repose notre ordre mondial moderne ». Avec comme principal élément à surveiller, la réaction des prix de l’énergie et leur conséquence sur les chaînes d’approvisionnement. Un scénario possiblement à l’origine d’une hausse importante du BTC.
« Bitcoin est de l’énergie stockée sous forme numérique »
L’investisseur et trader Arthur Hayes est connu pour ses analyses souvent pertinentes du marché des cryptomonnaies. Le tout à l’aide d’analogies tirées de son quotidien, en mesure de concrétiser des visions macroéconomiques et géopolitiques.
Dans le cas plus spécifique des tensions géopolitiques au Moyen-Orient, cela prend la forme d’une comparaison avec les risques d’avalanche. Car la situation actuelle est assimilés à une couche faible persistante de neige. C’est-à-dire une faiblesse enfouie en profondeur qui peut être à l’origine d’une avalanche importante « déclenchée par un stress supplémentaire ».
Un déclencheur qui pourrait bien être « une escalade des hostilités entre Israël et une autre nation du Proche-Orient ». Avec comme conséquence possible, une nouvelle crise énergétique et/ou pétrolière dont les conséquences restent difficiles à estimer.
Toutefois Arthur Hayes considère que le statut de marchandise acquit par le Bitcoin pourrait bien lui permettre de sortir son épingle du jeu. Cela sur le même modèle que l’or au moment de l’embargo pétrolier débuté en 1973, suite à la guerre du Kippour. Car le prix du baril avait alors bondit de plus de 400 %, pendant que l’or explosait de 380 % sur la même période.
« Bitcoin est de l’énergie stockée sous forme numérique. Par conséquent, si les prix de l’énergie augmentent (…) sa blockchain continuera de fonctionner, et le prix du BTC maintiendra au minimum sa valeur par rapport à l’énergie et augmentera définitivement en termes de monnaie fiduciaire »
Arthur Hayes
Le BTC « rebondit toujours »
Mais Arthur Hayes ne s’arrête pas au seul territoire du Proche-Orient. En effet, son analyse prend également en compte d’autres données macroéconomiques plus positives, comme le récent revirement de la Chine au sujet de sa politique monétaire.
« Maintenant que la Chine a lancé un exercice de relance de l’impression monétaire, chaque grand pays ou bloc économique abaisse les prix et augmente la quantité d’argent. C’est le moment d’aller sur le risque maximal à long terme, et évidemment, je parle des cryptomonnaies. »
Arthur Hayes
Mais cela ne suffit pas à écarter toutes ses inquiétudes. Car Arthur Hayes se demande s’il doit faire le choix des cryptomonnaies ou des espèces et autres obligations du Trésor américain. Car, dans le cas d’une escalade du conflit au Proche-Orient, il ne souhaite pas « incinérer son capital si le Bitcoin chute de 50 % en une journée parce qu’Israël ou l’Iran aura déclenché une avalanche persistante des marchés financiers ».
Mais les interrogations d’Arthur Hayes ne concernent pas directement le BTC, qui « rebondit toujours ». En effet, il s’interroge bien plus au sujet d’une « partie de la merde de chien totale [qu’il détient] dans [son] portefeuille… des memecoins ». Avec un unique constat évident qui sera la conclusion de cet article : « la guerre est ininvestissable. »