Les obligations du Salvador sont plébiscitées malgré les critiques contre l’adoption de Bitcoin
Un choix définitivement gagnant. Cela fait désormais plus de 3 ans que la Ley Bitcoin est entrée en vigueur au Salvador, obligeant notamment les banques à considérer Bitcoin comme une monnaie à cours légal. Si une telle décision de souveraineté continue de déplaire aux organismes supranationaux voulant imposer leur loi au petit pays centraméricain, celui-ci tient bon. Et à raison, puisque jamais les obligations d’État salvadoriennes se sont aussi bien portées. Le Salvador se permet même de les racheter volontairement par anticipation !
Ses obligations s’arrachent déjà comme des petits pains, mais le Salvador propose même des rachats anticipés !
En plus de l’anniversaire de la Ley Bitcoin au Salvador, cela fait également plus de 3 ans que nous entendons toujours le Fonds Monétaires International, le FMI, se lamenter du choix du BTC comme monnaie locale. Mais rien n’y fait, le pays et son président Nayib Bukele maintiennent leur décision souveraine face aux grands financiers supranationaux !
Et ce courage paye, puisque jamais les obligations du Salvador n’ont été aussi appréciées qu’aujourd’hui. La nation de Nayib Bukele va si même si bien que, comme le signale un récent communiqué officiel, le gouvernement salvadorien a proposé aux investisseurs dans ces obligations de les racheter en échange de liquidités. Cette offre fait partie d’un « programme plus large du Salvador visant à gérer sa dette publique extérieure de manière proactive ».
« Aujourd’hui, nous avons officiellement lancé l’offre de rachat de notre dette extérieure aux échéances allant de 2027 à 2052.
Tous les détenteurs d’obligations de la République du Salvador peuvent profiter de ce rachat public et volontaire. (…) »
Grâce notamment au choix Bitcoin de Nayib Bukele les obligations salvadoriennes ne sont plus perçues comme risquées
Comme elles sont parties des tréfonds des « junk bonds » (obligations poubelles) avant l’accès au pouvoir de Nayib Bukele, les obligations salvadoriennes profitent encore (pour l’instant) de rendements élevés – ce qui récompense la prise de risques sur le fait que ces obligations déclassées ne sont pas sûres d’être remboursées.
Et étant donné que, comme nous allons le voir ci-dessous, les obligations salvadoriennes ne sont plus perçues comme à risque par les acteurs des marchés obligataires, elles sont très recherchées par ces derniers. C’est comme de bénéficier d’un rendement élevé sur une obligation classée comme sûre !
Car c’est le président Bukele en personne qui signale que le score du Salvador est excellent pour l’indice des obligations de marchés émergents (ou EMBI, pour Emerging Markets Bond Index). Le risque perçu diminue de plus en plus.
« L’indice EMBI mesure la différence de rendement entre les obligations des marchés émergents et les bons du Trésor américain, ce qui indique le niveau de risque d’un investissement sur ces marchés.
Plus l’indice EMBI est élevé, plus le risque perçu est important.
L’indice EMBI du Salvador : (ci-dessous) »
Malgré les tentatives des financiers internationaux du FMI de remettre sous leur tutelle le Salvador, la nation de Nayib Bukele maintient avec force son choix pour Bitcoin. Cela ne semble pas avoir « fait s’écrouler le pays » comme le hurlaient (et le hurlent toujours) ces financiers, puisque le présent rachat volontaire d’obligations fait suite à un remboursement massif – parfaitement en temps et en heure – de 800 millions de dollars d’obligations en janvier 2023.