Changpeng Zhao (CZ) devra rester aux États-Unis dans l’attente de sa condamnation
CZ dans la tourmente. Il ne fait apparemment pas bon être le principal visage officiel de la plateforme leader dans le secteur des cryptomonnaies. Car cette exposition permet à la justice de faire un exemple. D’autant plus lorsque le portefeuille de l’intéressé en fait un multi-milliardaire en capacité de s’évaporer n’importe où sur le globe en un claquement de doigt. C’est la raison pour laquelle la liberté de mouvement de Changpeng Zhao (CZ) est âprement débattue depuis la semaine dernière. Et selon toute vraisemblance, ses valises resteront aux États-Unis dans l’attente de sa condamnation.
Changpeng Zhao risque jusqu’à 10 ans de prison
Tout évolue très rapidement dans le dossier Binance en cette fin d’année. Et après la décision historique de prendre le contrôle de cet exchange emblématique, la justice des États-Unis se penche sur le cas plus spécifique de son ex-PDG-fondateur Changpeng Zhao (CZ). Car ce dernier risque une peine de prison ferme dans le cadre de sa gestion considérée comme trop laxiste de la toute première plateforme de cryptomonnaies au monde.
En effet, Changpeng Zhao a dû accepter la mise en place d’une caution de 175 millions de dollars pour sortir de sa cellule avant la date de sa condamnation. Un verdict qui devrait être officiellement prononcé au mois de février prochain. Et même si une peine de 18 mois avait été initialement évoquée, la justice des États-Unis pourrait bien tenter le maximum légal de 10 années prévu par la loi.
« La réalité est que la limite supérieure de la fourchette des lignes directrices peut aller jusqu’à 18 mois, et les États-Unis sont libres de plaider en faveur d’une peine allant jusqu’au maximum légal de dix ans. Les sanctions qui lui seront imposées lors du prononcé de la peine lui sembleront sans aucun doute importantes, et cela pèse en faveur des restrictions raisonnables proposées par les Etats-Unis. »
Procureurs des États-Unis
Pas de clémence pour l’ex-PDG de BinAnce
C’est sur la base de ces arguments que la justice des États-Unis vient de refuser à Changpeng Zhao (CZ) la possibilité de quitter le territoire des USA. Cela même si ses avocats n’ont pas manqué de signifier sa bonne volonté dans ce dossier. Car il a accepté de plaider coupable. Mais même son mea culpa publié dans une note interne à destination des employés de son exchange n’y changera rien. Car de toute évidence, la perpective d’une peine de prison pèse dans la balance en sa défaveur.
Une décision imposée par le juge Richard Jones. En effet, il a demandé en ce début de semaine que la liberté de circulation initialement offerte à Changpeng Zhao (CZ) soit « suspendue jusqu’à ce que cette Cour résolve la question du gouvernement ». Fin des négociations… ou pas !
Malgré sa bonne volonté affichée, Changpeng Zhao (CZ) ne devra pas compter sur la clémence de la justice des États-Unis. Avec comme seule perspective à l’heure actuelle, l’attente de sa condamnation dont la durée est désormais inscrite entre 18 mois et 10 ans. La promesse d’une nouvelle saison de rebondissements, sur le modèle du procès fleuve de son homologue Sam Bankman-Fried (SBF) ? Rendez-vous en février pour le savoir…
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