FMI : vous ne posséderez plus de cash, mais seulement des MNBC

Il ne faut pas avoir peur. Pendant longtemps, depuis les premières mentions du concept de monnaies numérique de banques centrales (MNBC), les grands financiers et banquiers ont juré, promis, craché que « leur but n’est pas de remplacer le cash ». Pourtant, aujourd’hui, Kristalina Georgieva, l’actuelle patronne du Fonds Monétaire International (FMI), nous dit bien l’exact inverse.

Finalement, les MNBC peuvent bien remplacer les espèces

C’est une chose sûre, le Fonds Monétaire International souhaite la numérisation de la monnaie et de la finance. Mais pas n’importe quelle numérisation, hors de question pour l’organisme supranationale de parler de cryptomonnaies, ni même trop directement de tokenisation. Ses chouchous sont bien sûr les monnaies numériques de banques centrales.

C’est lors du FinTech Festival de Singapour, ce mercredi 15 novembre 2023, que la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, s’est une nouvelle exprimée en faveur des MNBC. Première révélation choc de son discours, que nous avons évoquée en introduction, ces transpositions numériques des monnaies fiduciaires Étatiques pourraient finalement bien remplacer totalement l’argent liquide ! Pour l’instant, la patronne du FMI utilise le prétexte de l’isolation des territoires insulaires pour justifier ce remplacement.

« (…) Je marche dans les pas de ma prédécesseur, Christine Lagarde, qui, il y a cinq ans, a prononcé ici un discours encourageant les décideurs politiques à suivre le « vent du changement » et à s’embarquer pour la monnaie numérique en explorant l’utilisation des monnaies numériques des banques centrales, ou MNBC. (…) Environ 60 % des pays les explorent aujourd’hui sous une forme ou une autre. (…) Les MNBC peuvent remplacer l’argent liquide, dont la distribution est coûteuse dans les économies insulaires. (…) »

Kristalina Georgieva

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Le FMI souhaite aidé les pays à promouvoir la monnaie numérique de banque centrale

Se souciant de la question « dans quelle mesure le cash deviendra-t-il obsolète ? », Kristalina Georgieva semble trouver la solution dans les seules monnaies, toujours centralisées et fiduciaires, des banques centrales – simplement devenues totalement numériques.

Pour que les États et les banques centrales réussissent à imposer les MNBC au public et au secteur privé, la dirigeante du FMI encourage à rendre ces monnaies attrayantes. Elle annonce même un guide rédigé par les bons soins de son organisme pour aider cette adoption.

« Les autorités nationales qui souhaitent introduire les MNBC devront peut-être penser un peu plus comme des entrepreneurs. Les stratégies de communication et les incitations à la distribution, à l’intégration et à l’adoption sont aussi importantes que les considérations de conception. (…) Dans cet esprit, je suis ravi d’annoncer le lancement d’un manuel sur les MNBC, disponible sur le site web du FMI à partir d’aujourd’hui. Ce manuel a pour but de rassembler et de partager les connaissances sur les MNBC à l’intention des décideurs du monde entier, afin de les aider à aller de l’avant. »

Kristalina Georgieva

Quelle générosité de la part du FMI, pour les très rares pays dont la banque centrale n’aurait pas encore commencé de travailler sur l’émission de sa propre monnaie numérique. Sinon, ces pays (et tous les autres) peuvent aussi, dès maintenant, s’inspirer d’un pays qui a déjà une monnaie numérique nationale. En l’occurrence, le Salvador qui a adopté la cryptomonnaie Bitcoin (BTC) comme monnaie numérique nationale, et qui s’en porte très bien, plus de 2 ans après.

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.