Arrestation de Sam Bankman-Fried : Gary Gensler et la SEC dans le collimateur du Congrès US
La SEC a t-elle voulu doubler la Chambre des Représentants ? Deux membres républicains de haut rang de la Chambre des Représentants aux USA pressent la Securities and Exchange Commission (SEC) de fournir plus d’informations concernant les accusations portées envers Sam Bankman-Fried et notamment autour des évènements la nuit de son arrestation. Contre toute attente, l’institution dirigée par Gary Gensler n’aurait pas encore fourni toutes les preuves concernant l’arrestation de SBF, une nuit avant son audition par la Chambre. La SEC est maintenant menacée d’une citation à comparaître si elle ne fournit pas les informations demandées.
Des accusations, mais pas de preuves autour de l’arrestation de Sam Bankman-Fried
Tout a commencé au mois de février. Les républicains ont alors ouvert une enquête sur l‘arrestation de Sam Bankman-Fried qui a eu lieu la nuit du 13 décembre 2022. En cause ? La conduite de cette arrestation par les autorités aux Bahamas en lien avec la SEC, alors que le Congrès devait dans le cadre de son enquête auditionner Sam Bankman-Fried.
Si la SEC ne fournit pas les informations demandées, elle pourrait être soumise à un « processus obligatoire » qui, par le biais d’une assignation à comparaître, réclamerait ces informations de manière autoritaire.
Quelques petites précautions d’usage pour comprendre la situation semblent nécessaires ici. Ce questionnement contre l’arrestation de Sam Bankman-Fried ne remet pas en cause sa culpabilité. En revanche, le fonctionnement des différents organismes d’État US montre ses limites.
La SEC fait-elle la sourde oreille ?
Alors, Gary Gensler a-t-il préféré critiquer Bitcoin et les cryptomonnaies plutôt que de fournir les informations demandées par les républicains ? Nul ne le sait. Cependant, les républicains affirment que le président de la SEC n’a également pas fourni les communications de la division liée à l’enquête contre Sam Bankman-Fried.
« Ignorant le délai, la SEC a activement empêché le personnel du Comité de discuter de la demande avec quiconque au sein du Bureau de l’avocat général, jusqu’à ce que le président Huizenga demande officiellement une conversation avec l’avocat général de la SEC (…) Les conversations ultérieures avec le personnel n’ont encore fourni aucun des documents demandés. »
Extrait de la lettre des républicains à la SEC
Documents publics longs, mais incomplets, briefings non communiqués sont alors autant de torts qui semblent accabler le gendarme financier américain.
Dans une croisade anti-crypto, la SEC semble avoir coupé l’herbe sous le pied de la Chambre de Représentants, qui peut pourtant mener des enquêtes sur des sujets relevant de sa compétence législatives, y compris la surveillance de l’application de la loi et de la réglementation en matière de cryptomonnaies. À suivre.
En crypto, ne faites pas l’économie de la prudence ! Ainsi, pour conserver vos avoirs cryptographiques à l’abri, la meilleure solution est encore un wallet hardware personnel. Cerise sur le gâteau, Ledger vous offre 30 $ en BTC pour l’achat d’un Nano X et 20 $ pour un Nano S Plus. N’attendez pas pour mettre vos capitaux en sécurité (lien commercial) !