Transformer des excréments en cryptomonnaies : la pierre philosophale 2.0

L’idée de « merde » la plus révolutionnaire des temps modernesContrairement aux dires mal informés d’Elon Musk, nous savons que la production de bitcoins est déjà majoritairement tirée d’énergies neutres en carbone. Mais là, c’est une étape supplémentaire qui est franchie, du moins à titre expérimental, puisque des déjections humaines permettent désormais de « miner » une cryptomonnaie.

Ce professeur sud-coréen est tel Midas

C’est une bien drôle d’histoire que nous rapporte Reuters depuis l’Institut national des sciences et technologies d’Ulsan (UNIST), en Corée du Sud.

Le professeur d’ingénierie urbaine et environnementale, Cho Jae-weon, y a en effet lancé des toilettes écologiques d’un nouveau genre, appelées « BeeVi ». Reliées à un laboratoire, elles permettent de transformer des excréments pour en faire du biogaz et du fumier.

« Si l’on sort des sentiers battus, les matières fécales ont une valeur précieuse pour produire de l’énergie et du fumier. J’ai mis cette valeur en circulation écologique. Une personne moyenne défèque environ 500 g par jour, ce qui peut être converti en 50 L de gaz méthane (…) Ce gaz peut générer 0,5 kWh d’électricité ou être utilisé pour faire rouler une voiture sur environ 1,2 km (…) »

Professeur Cho Jae-weon
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Une énergie « 100% bio » pour miner une cryptomonnaie

Dans le processus, des micro-organismes décomposent en effet les déchets en méthane, qui devient ensuite une source d’énergie pour le bâtiment.

Le professeur est même allé plus loin, puisqu’il a conçu une monnaie numérique appelée « Ggool », qui permet à chaque personne qui utilise ces toilettes écologiques de gagner 10 Ggool par jour.

Cette cryptomonnaie permet aux étudiants d’acheter divers produits sur le campus de l’institut : du café, des nouilles instantanées, des fruits ou encore des livres.

Cho Jae-weon, le professeur sud-coréen qui transforme les matières fécales en cryptomonnaies
Professeur Cho Jae-weon – Source : Reuteurs, Minwoo Park

Après les volcans pour produire du bitcoin, on s’aperçoit que l’énergie nécessaire pour obtenir des cryptomonnaies peut vraiment provenir de n’importe où, même du tréfonds de nos intestins. En plus, pour une fois qu’un « shitcoin » à une réelle et bénéfique utilité, on ne va pas se plaindre !

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.