Ripple au pied du mur – Son patron a « tout tenté » pour éviter l’humiliation de la SEC
La SEC ne compte pas trembler – Brad Garlinghouse, l’actuel CEO de Ripple a affirmé que l’entreprise avait tout tenté pour résoudre le litige qui l’oppose à la SEC à l’amiable. Apparemment, les efforts déployés n’ont pas suffi à calmer le régulateur financier bien déterminé à faire condamner Ripple pour avoir commercialisé des titres financiers sans autorisation.
Le gendarme financier reste intraitable
En réponse aux poursuites menées par la SEC contre Ripple, Brad Garlinghouse s’est exprimé dans une série de tweets et a tenté de répondre aux 5 questions majeures qui entourent l’affaire. Au cours de la discussion, le CEO de Ripple a déclaré avoir tenté de résoudre le litige à l’amiable, mais n’a partagé aucun détail.
Un cadre légal trop flou aux USA
En raison du delisting du XRP par plusieurs exchanges, Garlinghouse pointe du doigt l‘incertitude règlementaire qui règne aux États-Unis et recommande aux acteurs du marché crypto à agir avec prudence. En effet, la SEC a déjà gagné 2 affaires similaires contre Telegram et Kik, dont les ICO respectives ont été qualifiées de ventes de titres financiers non autorisées. Enfin, Garlinghouse a évoqué le sujet de l’incitation monétaire des exchanges et des particuliers.
Concernant les exchanges, la réponse manque de précision, puisque, selon lui, le XRP est décentralisé. Par conséquent, l’entreprise n’aurait aucun pouvoir sur son listing (sic).
Du côté des particuliers, Ripple ne se cache pas d’avoir incité les consommateurs à utiliser son système de paiement, ce qui, pour Garlinghouse, serait une pratique tout à fait légale répandue chez les opérateurs de systèmes de paiement.
L’avenir s’annonce sombre pour la société émettrice du XRP. Si rien ne s’améliore, l’entreprise pourrait bien fermer ses portes. Mais ne nous hâtons pas pour le moment ! Un revirement de situation pourrait sauver Ripple.