Les services secrets américains lancent « CIA Labs », un labo… blockchain !

La CIA sur blockchainLa surveillance des cryptomonnaies et des blockchains est manifestement prise très au sérieux par la Central Intelligence Agency. L’agence gouvernementale américaine vient même d’annoncer la création de CIA Labs, spécialisé dans les nouvelles technologies, dont nos chères cryptos.

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La CIA passe à vitesse supérieure

Ce 21 septembre sur son site officiel, la CIA a présenté son nouveau service baptisé CIA Labs. Cette entité, agréée par le Consortium des laboratoires fédéraux, aura pour charge de « rechercher et développer des solutions scientifiques et technologiques » pour appuyer les missions de l’agence.

Parmi les domaines de compétence de ce nouveau laboratoire de recherche piloté par la CIA, se trouvent notamment l’intelligence artificielle, l’informatique quantique, la robotique et, bien sûr, notre fameuse technologie des registres distribués (DLT).

L’agence américaine semble vouloir être à la pointe de la technologie des blockchains, aussi bien pour mieux surveiller ces réseaux décentralisés que pour s’en servir à son propre compte.

Un nouveau système gagnant-gagnant pour la CIA et ses agents

Dawn Meyerriecks, Directeur de la branche Sciences et technologies de la CIA, a donné une interview à ce sujet dans la revue technologique du Massachusetts Institute of Technology (MIT) :

« [CIA Labs] contribue à maintenir la domination américaine, en particulier d’un point de vue technologique. C’est vraiment essentiel pour la sécurité nationale et l’économie. »

Fait nouveau, les agents qui développeront de nouvelles technologies au sein de ce laboratoire pourront profiter des fruits de leurs découvertes. Ils pourront ainsi, via des brevets et licences, toucher jusqu’à 15 % des revenus générés par leurs inventions, dans la limite de 150 000 dollars par an.

L’IRS (le fisc américain), le Penatagone, la SEC, et désormais la CIA. Décidément, les cryptomonnaies et leurs technologies suscitent beaucoup d’intérêt auprès des agences gouvernementales américaines. Pour le meilleur et pour le pire, la cryptosphère s’agrandit de nouveaux acteurs. Ces derniers préfèrent désormais exploiter le potentiel des cryptos plutôt que de continuer à essayer de les décrédibiliser.

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.