Pour Nokia, le metaverse signera la mort des smartphones
Connecter le monde autrement – Ce cadre au sein de Nokia estime que le métavers surpassera bientôt les smartphones. Quelles sont les conditions sine qua non à une telle (r)évolution et les problématiques connexes à prévoir ?
Du smartphone au métavers : le grand mouvement de cette décennie ?
Selon le directeur de la stratégie et de la technologie de Nokia, Nishant Batra, l’expérience métavers dépassera les smartphones « dans la seconde moitié de la décennie ».
Cette affirmation de la part de l’un des premiers fabricants de téléphones mobiles peut surprendre. En effet, dans ce cadre, les expériences métavers nécessitent le déploiement d’efforts importants pour développer des casques de réalité virtuelle et de lunettes de réalité augmentée.
Nishant Batra a d’ailleurs déclaré que la disponibilité des dispositifs de réalité virtuelle et de réalité augmentée sera « abordables, ergonomiques et connectés sans fil » et, influencera « l’adoption généralisée de la technologie », aussi bien par les entreprises que les consommateurs.
Une adoption suffisante dans l’industrie pourrait être plus facile à atteindre, car certains cas d’utilisation du métavers y sont déjà explorés. Les casques de réalité virtuelle peuvent ainsi servir à dispenser des formations aux métiers de la machinerie industrielle.
Nokia anticipe donc le remplacement à long terme des smartphones par les métavers alimentés par les casques de réalité virtuelle et les lunettes de réalité augmentée. Mais, l’entreprise prévoit également l’apparition de failles de sécurité liées à cette évolution. L’entreprise travaille ainsi sur ces problématiques de sécurisation des utilisateurs dans le métavers.
Ces prévisions de Nokia sont audacieuses. Toutefois, elles doivent être analysées sous l’angle financier des investissements nécessaires pour que le métavers puisse effectivement se démocratiser et dépasser les smartphones. Le développement des technologies pour la création de ces univers virtuels coûte déjà des milliards de dollars à Meta, et donne des cheveux blancs aux investisseurs de l’entreprise.