Guerre en Ukraine : des NFT de régions russes vendus pour soutenir l’Ukraine
Un petit bout de Russie – La cryptosphère continue de soutenir l’Ukraine via des dons en cryptomonnaies, mais également à travers des initiatives originales et parfois provocatrices. Une agence de création numérique a décidé de se servir des tokens non fongibles (NFT) pour vendre la Russie morceau par morceau. Qui aura la plus belle part ?
Sur un air de revanche NFT : La Russie partitionnée sur la blockchain
L’agence de création numérique Leavingstone basée en Géorgie vend la Russie en kit sous la forme de NFT. Le but de cette initiative est d’aider à la reconstruction de l’Ukraine.
L’entreprise commercialise, plus précisément, des NFT liés à 2 443 régions russes, dans le cadre de la première phase de son initiative « La Russie à vendre ». Le ministère ukrainien de la Transformation numérique recevra les fonds collectés.
Une carte interactive représente ces régions. Elles sont accompagnées de certaines informations : leur nom, leur taille, et un « blason étrangement authentique ».
43 NFT ont été vendus pour 20 214 $ au total – à un prix moyen unitaire de 470 $ – au moment de la rédaction de cet article. Les 2 000 régions NFT restantes trouveront-elles preneurs ? Le cofondateur de Leavingstone, Levan Lefsveridze, a déclaré au service géorgien de Radio Free Europe que :
« La majorité des gens voudraient participer à la partition de la Russie »
Après les régions, au tour des monuments !
Au total, l’Ukraine recevra 5% des montants générés par les reventes des NFT.
La deuxième phase de la « Russie à vendre » verra la vente de NFT liés aux monuments russes : le Kremlin, la tour de télévision Ostankino à Moscou, le Palais d’Hiver à Saint-Pétersbourg, la maison de Vladimir Poutine, et un bunker
« Si vous aimez l’esthétique post-soviétique de l’architecture de Khrushchyovka, vous allez l’apprécier. »
L’agence compte enfin « mettre aux enchères Lénine lui-même » lors de la troisième phase.
L’Ukraine a reçu des aides importantes de la cryptosphère depuis le début du conflit. L’écosystème crypto n’a pas hésité à témoigner sa solidarité envers le pays, et à faire preuve de créativité pour soutenir ce dernier. Malgré cette contribution des cryptomonnaies à l’effort de guerre et humanitaire, l’achat de bitcoin (BTC) et ses cadets sont pourtant interdits par la banque centrale ukrainienne.