Le « hash rate » est un terme anglophone qui est couramment utilisé dans le contexte de la blockchain et des cryptomonnaie. Il désigne la puissance de calcul déployée sur un réseau blockchain utilisant le mécanisme de preuve de travail en prévention des attaques Sybil et afin de parvenir à un consensus de manière décentralisée. Le hash rate, ou taux de hash, mesure la quantité de hashes produits par unité de temps grâce à un algorithme dédié. La réalisation d’un grand nombre d’opérations de hachage de manière itérative est nécessaire à la création de nouveaux blocs contenant des transactions dans la blockchain.
Plus concrètement, le hash rate représente le nombre de calculs de hachages (ou de « hashes ») qu’effectuent un ordinateur ou un réseau d’ordinateurs en une seconde. Les hachages sont des fonctions mathématiques qui transforment des données de longueur variable en une chaîne de caractères de longueur fixe. Ils sont utilisés pour sécuriser les transactions sur la blockchain, entre autres.
Bitcoin, par exemple, utilise un algorithme impliquant la réalisation de la fonction de hachage SHA-256 deux fois de suite, à partir d’un nombre aléatoire de 32 bits. Pour être considéré comme valide, le hash devra commencer par un certain nombre de 0, selon la difficulté de minage actuelle.
Le hash rate est mesuré en hash par seconde (H/s), kilohash par seconde (KH/s), mégahash par seconde (MH/s), gigahash par seconde (GH/s), térahash par seconde (TH/s) et pétahash par seconde (PH/s). Pour information, le réseau Bitcoin a un taux de hachage de plusieurs dizaines de milliers de TH/s.
Le hash rate est une mesure importante de l’état d’un réseau blockchain en preuve de travail, et plus particulièrement de sa sécurité. Plus le hash rate est élevé, plus le réseau est sécurisé puisque protégé par une grande quantité de puissance informatique. Il sera alors plus difficile pour des acteurs malveillants de manipuler la blockchain. En effet, un attaquant devra réunir une puissance de calcul colossale afin d’espérer altérer le bon fonctionnement du réseau.