OKEx accusé d’opérer illégalement par le gouvernement chinois
La Chine, à travers l’un de ses programmes radio, dénonce OKEx pour son activité illégale dans le pays. Les citoyens chinois peuvent en effet obtenir des cryptomonnaies grâce à cette plateforme d’échange alors que le gouvernement avait fermement banni toutes les opérations relatives à l’échange et au minage des crypto-actifs.
Intitulée « Voice of China », et inspirée directement de Voice of America, qui avait été créée durant la Seconde Guerre mondiale aux Etats-Unis comme outil de propagande, cette chaîne de radio est la dernière mesure prise par le gouvernement de Xi Jinping pour sensibiliser ses citoyens aux politiques et aux positions prises par le pays. C’est durant l’un de ses programmes que Voice of China pointe les opérations frauduleuses d’OKEx en Chine.
En effet, bien que la plateforme ait officiellement quitté le territoire pour installer son siège social au Belize et son équipe à Hong Kong, la radio cite un investisseur d’OKEx. D’après ce dernier, il est évident que la plateforme opère toujours à Pékin. Les chinois peuvent d’ailleurs toujours acquérir des cryptomonnaies à travers certains services bancaires à leur disposition.
Contacté par Voice of China, le gouvernement a affirmé avoir transféré l’affaire au Bureau Financier (Financial Bureau) de la République Populaire de Chine.
Avec certaines différences, OKEx n’est pas la seule plateforme d’origine chinoise à maintenir ses services ouverts aux utilisateurs chinois. Huobi est un autre exemple de plateforme qui continue d’accepter le financement des comptes de leurs clients grâce aux outils comme Alipay et Wechat, largement adoptés par les chinois et ayant quasi-remplacé l’utilisation des cartes bancaires et du cash dans le pays.
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Sources : Cointelegraph || image from Shutterstock.com