Ethereum : les frais explosent tous les records – Les mineurs s’en mettent plein les poches !
Ethereum nous en fait voir de toutes les couleurs – Une fois de plus, les frais du réseau Ethereum font parler d’eux. L’engouement autour des protocoles DeFi et l’expansion du Tether continuent de tirer les frais vers le haut.
Un nouveau record atteint par Ethereum
Ethereum ne cesse de battre des records, mais pas toujours les bons. Le réseau est en train d’enregistrer une année record en termes de frais payés par les utilisateurs.
Ainsi, depuis janvier 2020, le réseau a récolté 266 497 ETH de frais (soit environ 60 millions d’euros). Cela représente quasiment le même montant que les frais récoltés sur l’année jusqu’ici record de 2018. À la différence qu’en 2018 ces chiffres ont été atteints sur l’ensemble de l’année et qu’ils seront bientôt dépassés, alors que le mois d’août n’a pas encore commencé.
Ce phénomène peut s’expliquer par une utilisation massive du réseau Ethereum, actuellement à 95 % de sa capacité totale. De ce fait, les transactions peinent à se frayer une place dans les blocs, et les quelques places libres sont chères.
Des solutions existent pourtant
Ces frais n’ont pas manqué de faire réagir les acteurs éminents de l’écosystème Ethereum. Vitalik Buterin, son fondateur, met en garde face aux conséquences que peut avoir cette hausse des frais sur la sécurité générale du réseau.
Pour lui, la solution réside dans l’implémentation de l’EIP 1559, qui vise à modifier le fonctionnement des frais de gas, tel que nous les connaissons.
Pour Wilson Withiam, qui a récemment soulevé le problème sur Twitter, la réponse réside dans les solutions de seconde couche.
« Ces solutions visent à augmenter la densité économique (« montant de la valeur échangée par unité d’espace de bloc ») des frais, réduisant ainsi le coût moyen d’une transaction », Wilson Withiam
Cependant, il ne manque pas de souligner le manque d’aboutissement de ces solutions. Il craint une course effrénée entre les solutions de seconde couche et les blockchains concurrentes, autoproclamées « Ethereum killers ».
Vitalik Buterin a annoncé que les solutions se seconde couche permettraient au réseau de traiter 2500 transactions par seconde, soit 16 000 % de plus que les 15 transactions par seconde permises actuellement.