100 millions d’euros d’Obligations émises sur Ethereum par la Banque européenne d’investissement
Ethereum, une solution fiable d’émissions – Voir une aussi importante institution que la Banque européenne d’investissement (EIB) se baser sur la blockchain Ethereum (ETH) semble avoir réveillé les investisseurs haussiers du réseau créé par Vitalik Buterin. Il faut dire que c’est une première retentissante dans le petit monde très fermé des banques institutionnelles.
Ces institutionnels européens ont totalement confiance en Ethereum
Qu’elle est lointaine, très lointaine, l’époque où les régulateurs critiquaient le principe même des émissions de tokens que sont les ICO. En effet, maintenant, ce sont carrément des organismes étatiques qui font leurs émissions de titres sur blockchain !
Selon un rapport publié par Bloomberg Law, la Banque européenne d’investissement serait sur le point d’émettre 100 millions d’euros d’obligations, qui auront la particularité d’être consignées sur le réseau blockchain d’Ethereum.
L’émission de ces obligations, à échéance de deux ans, sera supervisée par les 3 banques d’investissement suivantes : la Société Générale, Goldman Sachs, et Banco Santander.
La Société Générale est loin d’en être à son coup d’essai en la matière, puisque déjà en avril 2019, une filiale de la grande banque française, avait aidé à l’émission d’obligations sur Ethereum, là aussi pour un total de 100 millions d’euros. Plus récemment, la Société Générale vient également d’émettre des titres financiers tokenisés (security tokens) sur la blockchain Tezos (XTZ).
Pour en revenir à la présente émission d’obligations de l’EIB, elle débute dès ce 28 avril, avec une échéance qui se terminera donc, à la même date, en 2023.
Dans la foulée de cette annonce, le cours de l’ether à connu un nouveau plus haut historique, puisque l’ETH a atteint pour la première fois les 2 735 dollars l’unité.
L’intégration de réseaux blockchains comme celui d’Ethereum par des grandes banques et des institutions étatiques (ou supra-étatique en l’occurrence), est une preuve de leur confiance dans l’immutabilité de ces structures soutenant les cryptomonnaies. Si cette tendance devait se développer, on aurait alors peu de risque de voir la mise en place de législations trop autoritaires contre les cryptos, qui risqueraient de mettre à mal des outils où ces mêmes autorités étatiques ont basé leurs propres obligations.