Sous les coups des NFT et de la DeFi, 1 milliard de $ en ethers (ETH) vient de disparaître à jamais
Adieu, petits milliards partis trop tôt ! – Les frais de transaction sur le réseau Ethereum (ETH), alimentés principalement par le minage de NFT, ont détruit plus d’1 milliard de dollars d’ethers (ETH) en janvier. Malgré cette somme record, le réseau créé par Vitalik Buterin est toujours inflationniste… jusqu’à son passage en preuve d’enjeu (proof of stake) prévu dans le courant de l’année 2022.
Les NFT, principaux destructeurs d’ethers
L’analyse des données issues de la blockchain par Nansen Analytics, publiée le mardi 1er février, indique que plus de 1,096 milliard de dollars d’ETH ont été brûlés au cours du mois de janvier dernier. Avec l’introduction de la mise à jour EIP 1559 en août dernier, une partie des frais est retirée de la circulation pour chaque transaction qui a lieu sur la blockchain Ethereum.
Pour rappel, l’envoi d’ethers coûte entre 10 et 50 dollars. En revanche, les tâches plus complexes, comme le minage de NFT (jetons non fongibles) ou l’interaction avec des smart contracts dans le cadre de la DeFi (finance décentralisée), coûtent beaucoup plus cher (parfois jusqu’à 400 dollars, suivant le taux d’utilisation du réseau), et brûlent donc énormément d’ethers.
En janvier, le volume total des transactions NFT sur OpenSea a atteint le chiffre record de 3,5 milliards de dollars. Elle occupe actuellement la première place du classement des transactions brûlées établi par Ultra Sound Money, avec 65 778 ETH (181,7 millions de dollars) brûlés au cours des 30 derniers jours. En deuxième et troisième position, on trouve les jetons brûlés par les transactions Ethereum et l’activité financière sur la plateforme d’échange décentralisée Uniswap (UNI), avec respectivement 35 696 ETH (98,6 millions de dollars) et 24 223 ETH (66,9 millions de dollars).
Vers un réseau déflationniste lors de la migration vers ETH 2.0
Malgré ce mécanisme, Ethereum reste un réseau blockchain inflationniste. L’émission actuelle de 5,4 millions d’ETH par an dépasse les 3,5 millions d’ETH brûlés. L’offre d’ETH ne se réduira qu’après le passage de la preuve de travail à la preuve d’enjeu. En effet, le coût énergétique de minage de nouveaux blocs baissera avec ce mécanisme de consensus, réduisant de fait le niveau de rémunération requis pour inciter les acteurs à participer à la validation de transactions. Pour rappel, la récompense actuelle pour la production d’un bloc est d’environ 2 ETH.
Une fois que la transition se produira, le montant total des nouvelles émissions sera inférieur à celui des jetons brûlés, avec pour conséquence un réseau déflationniste net. Le passage à la preuve d’enjeu, surnommée « The Merge », aura lieu au cours du deuxième ou du troisième trimestre de cette année. Avant cela, le taux de hachage total du réseau a encore réussi à atteindre un nouveau record historique.
La Fondation Ethereum a d’ailleurs récemment abandonné le nom « Ethereum 2.0 » (le nom du réseau après The Merge) dans son rebranding. Elle l’appelle désormais la couche de consensus (Ethereum consensus layer) pour éviter les confusions.
2022 sera-t-elle l’année où le prince des cryptos deviendra roi ? Tout est possible, même surpasser….Btcoin lui même ? En attendant, le réseau créé par Vitalik Buterin bat tous les records, porté notamment par l’avènement des NFT et de la finance décentralisée. Tous les regards se tournent désormais vers The Merge et sa promesse de réduire les frais d’utilisation du réseau.
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