Ethereum 2.0 : les raisons de son succès – Plus de 38 000 validateurs sur le testnet Medalla
Un projet réussi, mais pas parfait – La tant attendue version 2.0 du réseau Ethereum est dans les tuyaux. Le testnet Medalla est la dernière ligne droite avant le déploiement du Proof of Stake sur le mainnet. Celui-ci se porte pour le mieux et comptabilise 38 000 validateurs.
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Le dernier testnet avant le déploiement
Déployé le 4 août dernier, le dernier testnet Medalla a rapidement connu un large succès en réunissant plus de 20 000 validateurs.
Malheureusement, sa dépendance au service externe Cloudflare a causé un bug entraînant la désynchronisation d’un grand nombre de noeuds. Ainsi, pendant plusieurs jours, le réseau s’est retrouvé paralysé et les développeurs ont bataillé pour le remettre sur les rails.
38 000 validateurs : un chiffre impressionnant
Depuis son lancement, le nombre d’utilisateurs curieux de tester le Proof of Stake n’a cessé de grandir. Ainsi, le réseau compte actuellement 38 525 validateurs, d’après les données compilées par Beaconcha.in.
En parallèle, la participation moyenne a aussi augmenté et se situe autour des 74 %. Cette valeur est bien supérieure aux 66 % de participations requises pour un réseau sain et sécurisé.
Au total, il y a 1,2 million d’ETH bloqués dans les noeuds du réseau Medalla. Évidemment, cette valeur n’est pas forcément représentative, car les ETH stakés sont des ethers du testnet Goërli, distribués gratuitement pour l’occasion.
Malgré tout, cela donne une bonne perspective quant au nombre d’utilisateurs curieux de tester le Proof of Stake d’Ethereum 2.0 avant son déploiement sur le mainnet.
Tout n’est pas rose pour Medalla
Quoi qu’il en soit, ce testnet remplit extrêmement bien son rôle. Il identifie les failles et les problèmes divers. En plus de détecter et de corriger le bug relatif à Cloudflare, Medalla met en évidence un manque de diversification dans le choix des clients.
Ainsi, l’écrasante majorité du réseau (96 % des nœuds) utilise le client Ethereum Prysm. Seul 1,3 % a recours à Lighthouse, tandis que les 2,7 % restants font appel à d’autres clients.
Au final, Ethereum 2.0 a encore du chemin à faire, même en test : initialement, il devait s’agir d’un réseau multiclient qui résoudrait le manque de diversification rencontré par Ethereum 1.0 avec le client Geth.
Il va falloir beaucoup d’efforts pour assurer une meilleure diversification des clients au moment du déploiement de Serenity (Ethereum 2.0) sur le mainnet. Affaire à suivre… et tests en cours !