Désastre Terra (LUNA) : Do Kwon devrait être extradé vers les États-Unis
Aller simple pour les États-Unis. Dans la liste des procès menés à l’encontre d’anciennes personnalités crypto populaires, le fondateur du défunt réseau Terra en est à l’étape de la demande d’extradition. Une affaire liée à l’effondrement dramatique du stablecoin UST, ayant entrainé avec lui un écosystème alors valorisé à hauteur de 40 milliards de dollars. C’est la raison pour laquelle deux juridictions distinctes souhaitent régler son compte judiciaire à cet ex-milliardaire en fuite. Et selon certaines révélations récentes, le Monténégro pourrait bien préférer les États-Unis à la Corée du Sud.
Extradition imminente ?
À quel pays la justice du Monténégro va-t-elle livrer ce colis encombrant. La question est débattue depuis plusieurs mois. Cela alors que Do Kwon vient de procéder à un nouvel appel il y a quelques jours. Son but : échapper à un aller simple vers les États-Unis en train de couper les têtes de la plupart des anciennes stars de l’écosystème crypto.
Car la destination de Do Kwon est au centre d’un véritable combat judiciaire entre les États-Unis et la Corée du Sud. Avec, dans les deux cas, un procès pour fraude et violations de la loi sur les titres financiers. Le tout en lien direct à l’effondrement du réseau Terra (LUNA, devenu LUNC pour « Classic »).
Toutefois, il semble important de rappeler que Do Kwon est un citoyen sud-coréen. De ce fait, son extradition devrait naturellement se faire vers sa juridiction natale. Mais c’était apparement sans compter sur la force de persuasion (pression ?) de la justice des États-Unis.
Do Kwon devra rendre des comptes devant la justice des États-Unis
L’information vient de tomber sous la forme d’une rumeur rapportée au Wall Street Journal par « des personnes proches du dossier ». Cela au sujet de la prochaine extradition de Do Kwon, dont la destination serait selon toute vraisemblance les États-Unis. Car le ministre de la Justice du Monténégro, Andrej Milović, semble avoir enfin arrêté sa décision.
Mais finalement, cela ne change pas grand-chose, car un tribunal avait déjà décidé d’envoyer Do Kwon aux États-Unis. Toutefois, la validation officielle de cette destination revenait en dernier lieu au ministre de la Justice, Andrej Milović. Et selon le Wall Street Journal, même si sa décision semble prise, « il est peu probable qu’il le fasse tant que les tribunaux du pays n’auront pas statué sur l’appel en dernière instance de Kwon ».
Même si Do Kwon tente de jouer sa dernière carte, tout laisse penser que son sort est déjà joué. En effet, c’est devant la justice des États-Unis que cet acteur déchu du secteur des cryptomonnaies devra de toute évidence rendre des comptes. Et si l’on en croit le dénouement du procès de Sam Bankman-Fried, la case (dizaine d’années de) prison est une option a envisager très sérieusement.