Cyberattaques en France : vague massive après l’arrestation du CEO de Telegram, Pavel Durov !
Depuis ce weekend, la France est au cœur de l’actualité crypto. En effet, cela fait suite à l’arrestation à Paris de Pavel Durov, le CEO de l’application de messagerie Telegram. Sans grande surprise, l’hexagone est pointé du doigt, à la suite d’une arrestation jugée liberticide par la plupart. Désormais, plusieurs cyberattaques ciblent le pays, laissant à penser qu’il puisse s’agir de représailles.
France : Arrestation du CEO de Telegram Pavel Durov
Pavel Durov, le fondateur de Telegram, une des applications de messagerie les plus populaires du monde, a été arrêté en France ce dimanche. Celui-ci est accusé de plusieurs infractions liées à la cryptographie.
Cette arrestation a immédiatement provoqué une onde de choc dans le monde de la tech. Notamment en raison des implications potentielles pour la vie privée et la sécurité des communications numériques.
En pratique, Pavel Durov fait face à 12 chefs d’accusation pour la « fourniture de prestations de cryptographie » non autorisées. Les autorités françaises l’accusent d’avoir violé des lois nationales concernant le chiffrement et la sécurité des communications. Telegram, réputée pour son chiffrage de bout en bout et ses fonctionnalités favorisant l’anonymat, aurait permis des activités illégales sans coopération suffisante avec les autorités.
En parallèle, de nombreux défenseurs de la liberté d’expression s’inquiètent de cette arrestation. En effet, ils la perçoivent comme une tentative des gouvernements de limiter les communications privées et anonymes.
Vague de cyberattaque ciblant la France
Malgré les récentes déclarations d’Emmanuel Macron, en faveur de la liberté d’expression, la France est tenue responsable de cette arrestation.
« La France est profondément attachée à la liberté d’expression et de communication, à l’innovation et à l’esprit d’entreprendre. Elle le restera. […] L’arrestation du président de Telegram sur le sol français a eu lieu dans le cadre d’une enquête judiciaire en cours. Il ne s’agit en aucun cas d’une décision politique. Il appartient aux juges de statuer sur la question. »
Ainsi, comme l’a révélé Europia Intel, plusieurs sites internet liés à l’État français ont été pris pour cible. Par exemple :
- le site du tribunal administratif de Paris,
- le site de la Direction générale de la Santé,
- le site de la Cour de cassation.
Tous se sont retrouvés hors-ligne suite à des attaques de déni de service (DDOS).
Selon Europia Intel, il semblerait que ces attaques aient été menées par des hackers pro-russes, suite à l’arrestation de Pavel Durov.
Il se pourrait également qu’ils aient été rejoints par des hackers militants pour la protection de la vie privée et le droit au chiffrement.
De son côté, l’Ambassade de Russie demande des comptes à la France. Une situation d’autant plus complexe qu’elle s’inscrit dans un contexte tendu entre les deux nations.