Bitcoin et les cryptomonnaies, le meilleur moyen de donner
Engagement et transparence – Le montant des dons en cryptomonnaies a explosé en 2021, avec plus de 1 500 % de croissance. Aujourd’hui, la blockchain et les cryptos seraient des outils essentiels qui permettent de soutenir les activités des organisations caritatives.
Des donateurs jeunes et généreux : les cryptos, levier de financement des organisations caritatives
Selon les déclarations d’Alex Wilson au média Cointelegraph, les personnes qui font des dons en cryptomonnaies font partie des donateurs les « plus généreux ». Le montant moyen de ces dons dépasserait les 10 000 $. Alex Wilson est le cofondateur de la plateforme de dons en cryptomonnaies The Giving Block.
Les cryptomonnaies pourraient ainsi être considérées comme un levier pour le financement des activités des organisations caritatives. United Way Worldwide, Feeding America et l’UNICEF, qui sont les trois principales organisations caritatives dans le monde en termes de dons reçus, acceptent d’ailleurs les paiements cryptos.
Outre le fait de bénéficier de dons d’un montant qui soit relativement élevé, ces organisations qui s’ouvrent aux cryptomonnaies seraient en mesure d’engager plus facilement les donateurs les plus jeunes.
En effet, le cofondateur de Tokens for Humanity, Bryce Thomas, a indiqué que la majorité des personnes qui utilisent les cryptomonnaies, est âgée de 18 à 35 ans. Tokens for Humanity est une organisation australienne qui développe des applications blockchain pour le secteur caritatif.
Bryce Thomas a aussi mis en avant l’intérêt de la blockchain, en soulignant que la technologie permet d’évoluer vers plus de transparence et de responsabilité pour les organisations à but non lucratif.
La responsable des nouveaux produits et de l’innovation de l’UNICEF Australie, Zunilka Whitnall, partage cet avis. Elle estime que les organisations devraient se servir de la technologie blockchain, afin d’améliorer la transparence de leurs collectes de fonds vis-à-vis du grand public.
Cependant, selon Zunilka Whitnall, de nombreuses organisations caritatives auraient encore des lacunes en matière de compréhension de la blockchain et de son fonctionnement.
Malgré ces obstacles à une adoption massive de la blockchain et des cryptomonnaies dans le secteur, plusieurs organisations à but non lucratif implantées dans différents pays ont déjà fait un premier pas dans le web3. C’est le cas notamment de cette Fondation qui finance le combat contre le cancer en France.