zkSync fait peau neuve avec sa mise à jour Boojum et introduit les preuves STARKs
Des SNARKs aux STARKS. zkSync est une solution de seconde couche de type rollup développée par Matter Labs. En mars dernier, le réseau zkSync Era a été déployé sur le mainnet d’Ethereum. Depuis, il a connu une importante croissance, amenant sa TVL à 196 millions de dollars. Désormais, les développeurs ont présenté une mise à jour de taille, intitulée Boojum.
Boojum : les preuves STARKs débarquent sur zkSync Era
Comme nous venons de le voir, zkSync Era est un L2 d’Ethereum de type rollup. Plus précisément, celui-ci utilise un zkRollup tirant profit des preuves zero-knowledges.
Jusqu’à présent, le réseau zkSync Era utilisait un système de preuve, ou prover, de type SNARKs. Via ce système de preuve, le séquenceur de zkSync était en mesure de traiter plus de 100 transactions par seconde.
Pour rappel, un prover est le module responsable de la création des preuves de calculs. En pratique, ces preuves sont ensuite publiées sur la blockchain Ethereum, où elles peuvent être vérifiées par n’importe qui. Ce mécanisme a été imaginé pour déporter une partie du travail de calcul hors d’Ethereum.
Le 17 juillet, les équipes du projet ont annoncé une mise à jour de taille intitulée Boojum. En pratique, celle-ci implique une modification du type de preuve utilisée. Ainsi, via cette mise à jour zkSync sera désormais en mesure d’utiliser des preuves dites STARKs.
Selon l’annonce, ces preuves permettront notamment d’améliorer les performances du réseau.
Les points forts de la mise à jour Boojum
Jusqu’à présent, bien que les preuves de type STARKs soient déjà bien connues, celles-ci disposaient d’un désavantage de taille. En effet, ces dernières nécessitent une importante puissance de calcul lors de la création des preuves.
Toutefois, la mise à jour Boojum résout en partie ce problème, en permettant la création de preuve de type STARKs plus facilement calculable. En effet, il est possible de générer ces preuves avec des cartes graphiques (GPU) grand public, en ne nécessitant que 16 Go de RAM GPU.
« Notre objectif à long terme est de permettre à l’utilisateur de générer des preuves décentralisées. Boojum représente une avancée dans cette direction, le prover fonctionnant sur des GPU grand public ne nécessitant que 16 Go de mémoire vive. »
Cette mise à jour a d’ores et déjà été déployée sur le mainnet de zkSync Era. Néanmoins, elle fait l’objet d’une phase expérimentale. Par conséquent, le protocole va être en mesure de générer et vérifier des « preuves fantômes » qui reposent sur les données réelles.
Ce processus permettra aux développeurs d’affiner le système ainsi que d’identifier de potentiels bugs en amont d’une migration complète du système vers les preuves STARKs.
« Nous avons intentionnellement conçu zkSync Era de manière à ce que les mises à jour cryptographiques puissent être effectuées sans régénération, ce qui signifie que la mise à jour de Boojum n’entraînera aucune perturbation pour l’utilisateur. »
Le réseau zkSync n’est pas la seule solution de seconde couche à faire parler d’elle en ce début de semaine. En effet, le protocole Mantle Network a annoncé son lancement sur le mainnet d’Ethereum, à l’occasion de la conférence ETHCC Paris.
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