10 milliards de $ : le trésor des rollups d’Ethereum atomise les records
Adieu, les soucis de scalabilité sur Ethereum ? Depuis plusieurs années, le réseau Ethereum fait face à d’importants problèmes de scalabilité. Désormais, sa roadmap rollup-centric met les solutions de seconde couche au cœur des problèmes de scalabilité. Encore expérimentales il y a peu, ces solutions ne cessent d’évoluer et d’attirer de nouveaux utilisateurs.
L’adoption galopante des rollups sur Ethereum
Les rollups sont des solutions de seconde couche qui visent à déporter une partie de l’activité hors de la chaîne principale d’Ethereum. Toutefois, cela ne se fait pas au détriment de la sécurité. En effet, la publication périodique de l’état du rollup et de preuves cryptographiques leur permet d’hériter de la sécurité du réseau sous-jacent.
En août 2021, le rollup Arbitrum a été déployé sur le mainnet. Depuis, les solutions se sont multipliées. Dorénavant, l’écosystème compte 28 rollups différents, et de nouveaux sont en construction.
En l’espace d’un an, la TVL des solutions de seconde couche a plus que doublé. En effet, celle-ci est passée de 4,7 milliards de dollars en juillet 2022, contre 10,3 milliards de dollars au moment de la rédaction de cet article.
Un autre évènement crucial a également eu lieu au cours de la dernière année. En octobre dernier, les layers 2 ont dépassé pour la première fois Ethereum en termes d’activité. Effectivement, depuis octobre 2022, les L2 traitent en moyenne plus de transactions par seconde qu’Ethereum.
Actuellement, ces derniers traitent en moyenne quatre fois plus de transactions que le réseau principal. Nous avons en moyenne 46 transactions par seconde sur l’ensemble des L2, contre un peu moins de 12 sur Ethereum.
En plus, les rollups proposent des écosystèmes variés. Certaines solutions, telles qu’Arbitrum Nova, sont plus adaptées aux jeux blockchains. D’autres, comme Arbitrum, sont plus adaptées à la DeFi.
Des frais au rabais sur ces fameux layers 2
Comme nous l’avons abordé, les L2 sont des solutions qui visent à améliorer la scalabilité du réseau Ethereum. Par conséquent, les frais sont une métrique centrale pour juger de la réussite de ces projets.
Les données compilées par l2fees démontrent une réussite des L2 sur le plan des frais. En effet, la plupart des L2 proposent des frais de l’ordre de 10 fois moins chers qu’Ethereum.
Ces frais pourraient être une nouvelle fois réduits, lors du déploiement du hard fork Cancun sur Ethereum. En effet, celui-ci introduira la mise à jour Proto-danksharding, qui aura pour effet d’améliorer considérablement les performances des rollups.
Attention à la sécurité !
Néanmoins, ces solutions sont encore loin d’être parfaites. À vrai dire, elles font encore face à de nombreux risques, plus ou moins critiques.
Nous pouvons notamment citer la centralisation quasi systématique des Sequencers sur les rollups. Bien que dans la plupart des cas, cela n’engendre pas de risque pour les fonds des utilisateurs, cette pratique reste éloignée des valeurs fondatrices de décentralisation des cryptomonnaies.
Le site L2Beats propose un excellent tour d’horizon de ces différentes solutions et des risques qui y sont associés.
Néanmoins, il est important de noter qu’il s’agit encore de solutions émergentes. De ce fait, elles devraient s’améliorer en termes de sécurité et de décentralisation au cours des mois et années à venir.
Les L2 ont tellement le vent en poupe, que certains projets de layer 1 envisagent de migrer vers la seconde couche. C’est entre autres le cas de la blockchain Celo, qui envisage de devenir un L2 d’Ethereum, en tirant parti de la pile technologique d’Optimism.
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