Le premier NFT d’Ethereum vendu par Christie’s atomise tous les records – Il dépense 69 millions de $ pour un JPEG !
Les NFT cassent la baraque – Le record de vente pour un NFT a une nouvelle fois été battu. C’est l’artiste Beeple qui a, cette fois-ci, vendu l’une de ses œuvres pour 69 millions de dollars, par l’intermédiaire de la maison Christie’s.
69 millions de dollars : la vente de tous les records
À la fin du mois de février, l’artiste Beeple faisait la Une suite à la vente d’un NFT à l’effigie de Donald Trump, pour la modique somme de 6,6 millions, déjà un record à l’époque.
Fort de cette vente et d’un succès montant, l’artiste a eu le privilège de mettre en vente l’une de ses œuvres auprès d’une des plus grandes maisons de vente aux enchères, veille de plus de 300 ans : Chritie’s.
L’œuvre intitulée « EVERYDAYS: THE FIRST 5000 DAYS » est composée de 5 000 images réalisées quotidiennement depuis 2007.
Mise en vente le 25 février dernier, l’enchère a rapidement atteint plusieurs millions de dollars. Par la suite, les choses se sont accéléré à l’approche de la fin de l’enchère, en passant dans l’ultime minute de 20 à 50 millions de dollars, pour finalement voir la vente se conclure pour la somme astronomique de 69 millions de dollars.
Le NFT étant hébergé sur Ethereum, le prix de la vente initial était fixé en ether. Néanmoins, la façon dont l’heureux acheteur anonyme paiera n’est pas tout à fait clair : crypto ou bonne vieille monnaie fiduciaire ?
Grâce à cette vente, Beeple se place désormais dans le top 3 des artistes les plus côtés de leur vivant. Pour rappel, la vente d’art la plus chère au monde concerne une œuvre de Leonard De Vinci, vendu pour 450 millions de dollars.
Blockchain, la suppression des intermédiaires : vraiment ?
Malgré ce record et l’importance qu’il aura dans l’univers des NFT, de nombreux internautes s’interrogent sur le recours à Christie’s. En effet, le propre même de la blockchain et de réduire le nombre d’intermédiaires.
Alors que la vente aurait très bien pu être menée sur une plateforme décentralisée, celle-ci s’est déroulée via la maison d’enchère Christie’s – en d’autres termes, un intermédiaire, et pas des moindres.
De plus, les sommes de plus en plus délirantes qu’atteignent les jetons non fongibles posent bien d’autres questions… pour l’instant simplement discutées.
Évidemment, il est peu probable que l’œuvre ait atteint de tels sommets si elle avait été mis en vente sur une plateforme décentralisée. Quoi qu’il en soit, Beeple voit sa carrière d’artiste propulsée.