Pornhub se fait couper les vivres par VISA et Mastercard – Le roi du porno dit oui aux cryptomonnaies

Des cryptos classées X – Il y a quelques mois, nous avons appris que le site X Pornhub était crypto-friendly, puisqu’il avait annoncé qu’il acceptait Bitcoin (BTC) et Litecoin (LTC). Mais là, c’est une pléthore de cryptomonnaies qui rejoignent désormais la partie, avec l’ajout de Monero (XMR) entre autres. Le site acceptera donc maintenant pas moins de 13 cryptos différentes au total.

Les cryptos comme seul moyen de paiement ?

Comme l’explique le site Bitcoin.com, la société Pornhub a eu quelques soucis financiers liés au refus des processeurs de paiement Visa et Mastercard de continuer à gérer les paiements par carte bancaire dans certaines régions du monde.

Le dixième site le plus fréquenté d’internet, avec 42 milliards de visites en 2019, a donc été contraint de n’accepter que les paiements par cryptomonnaies dans quelques pays, pour que ses clients premium puissent continuer à payer leur abonnement mensuel.

Pour cela, le site de vidéos pour adultes passe actuellement par le processeur de paiement crypto ProBiller. En plus de Bitcoin et de Litecoin acceptés depuis septembre, le site X accepte également : Monero (XMR), Ethereum (ETH), Bitcoin cash (BCH), Ethereum Classic (ETC), Nem (XEM), Tether (USDT), Tron (TRX), Verge (XVG), Waves (WAVES), Zcash (ZEC) et DASH.

Certaines zones toujours sur paiements par fiat

Comme le précise le crypto-média The Block, les cryptomonnaies ne sont pas devenues le seul moyen de paiement de Pornhub sur l’ensemble de la planète.

En effet, cette obligation comprendrait principalement l’Amérique du Nord (les États-Unis représentant à eux seuls près de 24 % du trafic), le Royaume-Uni ou encore Singapour. Mais dans certains pays européens, comme l’Allemagne, les Pays-Bas ou la France, il reste possible de payer via des méthodes de paiement directes, en monnaies fiduciaires, par virement bancaire SEPA.

Le conflit entre Visa, Mastercard et Pornhub avait émergé suite au retentissement d’un article du New York Times, accusant la plateforme d’héberger des contenus pédopornographiques mais aussi des séquences de viols. Le site aurait, de son côté, d’abord nié, puis finalement pris tout récemment des mesures sous la pression.

Après l’époque des marchés noirs du darknet, c’est un nouveau domaine sulfureux qui s’ouvre aux paiements par cryptomonnaies. Même si l’on aurait préféré qu’elles servent de vecteurs d’échanges plus « nobles », cela reste une validation de plus de leur fonction de monnaie.