Automobile : malgré une baisse d’intérêt, Toyota et Ford misent gros sur la blockchain
Les cryptomonnaies continuent de s’étendre dans tous les domaines de notre société. Par exemple, en juillet dernier, l’entreprise Ferrari a commencé à accepter les paiements en crypto en Europe. Ferrari n’est pas le seul constructeur automobile à se pencher sur les cryptomonnaies. En effet, Ford et Toyota semblent explorer activement les solutions blockchains.
Toyota et Ford : des dizaines de brevets blockchain
Les constructeurs automobiles Ford ou Toyota ne sont plus à présenter. Ces derniers sont implantés dans le monde entier et font figure de référence.
Alors qu’ils pourraient sembler de prime abord décorrélés, le domaine automobile et la blockchain ont l’air de faire bon ménage.
Du moins, c’est ce qu’il ressort des travaux de recherches et développement menés par les deux constructeurs. Ainsi, Ford et Toyota ont déposé respectivement 14 et 29 brevets blockchain au deuxième trimestre 2024, selon GlobalData Patent Analytics.
À travers ces recherches, les deux constructeurs cherchent à intégrer la blockchain dans la gestion des titres de propriété et la traçabilité des véhicules.
Ainsi, Ford se concentre sur un système basé sur les smart contracts pour sécuriser et automatiser les transactions de véhicules.
De son côté, Toyota explore une autre piste en utilisant des NFT pour gérer les inventaires des concessionnaires, garantissant une mise à jour instantanée des stocks grâce à un registre immuable.
Un intérêt qui s’érode
Bien que de nouveaux brevets liants crypto et automobile soient fréquemment déposées, la tendance est à la baisse.
En effet, en regardant l’historique sur les dernières années, nous décelons une nette baisse de l’intérêt que portent les constructeurs automobiles pour la blockchain.
Ainsi, le nombre de dépôts de brevet était de 170 au deuxième trimestre de 2024 contre 198 lors du premier trimestre.
Cela est d’autant plus marquant, lorsqu’on compare avec 2020, qui a marqué le pic d’intérêt de l’industrie auto pour la blockchain.
Évidemment, les deux constructeurs n’en sont pas à leur coup d’essai. Ainsi, en février 2023, l’entreprise Toyota avait dévoilé sa volonté de tester les DAO dans son organisation interne. L’objectif étant de créer un modèle plus participatif, où les employés peuvuisseuvent participer aux psrise de décisions.