Layer 0, Layer 1 et Layer 2 sont des termes utilisés pour décrire les différentes couches architecturales des registres distribués (blockchain et graphe orienté acyclique principalement). Ils représentent les niveaux d’abstraction et les étapes du processus de développement pour créer et améliorer les performances, la sécurité et les fonctionnalités des réseaux blockchain. Les différentes couches se résument comme suit :
Layer 0 (Couche 0) : le layer 0 0 fait référence à la couche réseau ou infrastructure qui soutient la communication et l’échange de données entre les nœuds d’un réseau blockchain. Cette couche est responsable de la transmission des informations entre les participants. Les protocoles de communication, tels que TCP/IP, UDP et d’autres protocoles de réseau pair-à-pair (P2P), sont utilisés pour assurer la connectivité et la distribution des données dans la couche 0. Les mineurs (preuve de travail) et les validateurs (preuve d’enjeu) font partie de la couche 0. Par ailleurs, certaines blockchains sont considérées comme étant des blockchains de layer 0, car elles fournissent une infrastructure pour le développement d’une multitude de blockchains interconnectées (Cosmos, Polkadot ou Avalanche par exemple).
Layer 1 (Couche 1) : le layer 1 se réfère au niveau du protocole blockchain lui-même. Il s’agit de la couche où sont définies les règles de consensus, la structure des données, les mécanismes de cryptographie et les mécanismes de gestion des transactions. Les exemples de protocoles de couche 1 incluent Bitcoin, Ethereum et d’autres blockchains publiques. Les améliorations apportées à la couche 1 peuvent inclure des modifications de l’algorithme de consensus, des optimisations de la taille des blocs, des ajustements de la difficulté du réseau (si preuve de travail), entre autres.
Layer 2 (Couche 2) : le layer 2 fait référence aux solutions de mise à l’échelle et aux protocoles construits au-dessus de la couche 1 pour améliorer les performances, la vitesse de traitement et la capacité d’un réseau blockchain. Ces solutions permettent d’augmenter le débit des transactions et de réduire les coûts associés, tout en maintenant la sécurité et la décentralisation du réseau. Les exemples de solutions de couche 2 incluent notamment les canaux de paiement et les optimistic rollups et les ZK-rollups. En déployant des solutions de couche 2, les développeurs peuvent créer des applications décentralisées (dApps) plus rapides, moins coûteuses et plus évolutives.
Par ailleurs, la possibilité de créer un layer 3 est d’ores et déjà à l’étude, ce qui permettrait de décupler considérablement la capacité de traitement des solutions de mise à l’échelle de seconde couche.