Gemini : la Grande-Bretagne comme terre d’accueil ?

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Bien que les frères Winklevoss se soient vu refuser leur proposition d’ETF par la Securities and Exchange Commission à la fin juillet, leur exchange de cryptos Gemini continue son évolution, notamment avec l’ajout récent à son offre d’un stablecoin appelé Gemini dollar (GUSD). On apprend désormais que Gemini pourrait arriver officiellement en Europe, si l’exchange obtient l’accord de la FCA britannique.

Créée par les jumeaux Winklevoss en 2014, la plateforme de trading de cryptomonnaies Gemini, actuellement basée à New York, a embauché des conseillers juridiques pour étudier la possibilité de déménagement de la plateforme en Grande-Bretagne.

Une demande aurait été déposée en ce sens auprès de la Financial Conduct Authority (FCA), l’autorité de régulation financière britannique (équivalente à l’AMF en France).

Selon le Financial Times, des représentants de la plateforme auraient déclaré :

« Gemini continue d’explorer des juridictions potentielles à travers le monde pour fournir un service de garde et d’échange d’actifs numériques de premier ordre, ce qui permettra la croissance et l’infrastructure de l’ensemble de la communauté des actifs numériques. »

Précisant également, selon Cryptovest, que :

« Bien que nous n’ayons pas de projets immédiats, nous évaluerons toujours les opportunités qui permettent à l’économie mondiale d’acheter, de vendre et de stocker des actifs numériques de manière réglementée, sécurisée et conforme. »

Angleterre-cryptos-UK

La volonté d’être pleinement conforme aux régulations semble effectivement être une préoccupation réelle de Gemini, comme le prouve son partenariat avec la bourse américaine du Nasdaq en avril dernier, afin d’utiliser une des technologies la place boursière – appelée SMARTS Market Surveillance – qui leur permet de mieux surveiller et analyser les activités d’échanges s’effectuant sur leur plateforme de trading.

Gemini n’est tout de fois pas le premier exchange de cryptomonnaies à s’intéresser à une implantation sur le sol britannique, puisque déjà en mars dernier, Coinbase, un autre exchange très connu de la cryptosphère, s’était vu accorder la convoitée « e-money licence » de la FCA, permettant les activités relatives aux actifs numériques.

Comme pour Gemini avec les autorités britanniques de régulation financière, partout dans le monde, un cadrage réglementaire (et une volonté de s’y intégrer) se met en place. La fin de l’ère du « far west » semble approcher pour les cryptomonnaies, la professionnalisation et l’intégration à l’économie traditionnelle de cette nouvelle classe d’actifs paraît imminente. Et si c’est le cas, cela annoncera probablement l’arrivée de gros fonds d’investissement institutionnels.

Sources : CoinTelegraph ; CCN ; Cryptovest || Image from Shutterstock

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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