Les exchanges dans le collimateur de la Banque de France

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François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France et décideur politique à la banque centrale européenne (BCE), a déclaré que de nouvelles lois sont nécessaires pour encadrer les échanges de cryptomonnaies, lors de la conférence bancaire City Week à Londres.

Focus sur les exchanges

En effet, le 24 avril dernier, François Villeroy de Gallhau s’est exprimé sur les cryptomonnaies et plus particulièrement sur les exchanges, lors de la conférence bancaire City Week. Sa position est globalement corrélée aux déclarations de la BCE sur la nécessité de réglementer les marchés de cryptomonnaies cette année.

« Nous devons travailler sur les échanges et les plateformes qui fournissent des services à l’interface entre les cryptomonnaies et l’économie réelle » François Villeroy de Gallhau

Un avis également partagé quelques mois auparavant par Benoit Cœuré, membre du conseil d’administration de la BCE, lors du World Economic Forum (WEF) de Davos. En effet, il déclarait déjà en janvier que « la communauté internationale devrait travailler à l’élaboration de mesures appropriées » anticipant ainsi le sujet qui sera abordé deux mois plus tard lors du sommet du G20, en mars, à Buenos Aires.

BCE Europe Cryptomonnaies

Un positionnement qui ne fait pas l’unanimité

Néanmoins, il semblerait que les avis soient mitigés au sein même des dirigeants de la BCE. En effet, Daniele Nouy, présidente du conseil de supervision au sein de la BCE, ne semble pas partager cet avis. Elle avait déclaré en février dernier, aux médias grand public, que la réglementation des cryptomonnaies au sein de l’UE n’était « pas exactement en tête de sa liste de choses à faire ».

Alors qu’une partie des membres du G20 a appelé à une réglementation d’ici juillet 2018, les avis sont toujours divergents sur la perception des cryptomonnaies et sur la nécessité d’une réglementation plus ou moins sévère.

Rappelons tout de même que lorsque le bitcoin se rapprochait des 20K dollars, le directeur de la Banque de France affirmait que ce dernier n’était pas du tout une cryptomonnaie :

« Nous devons être clairs : Bitcoin n’est en aucun cas une monnaie ou même une cryptomonnaie. C’est un actif spéculatif. Sa valeur et son extrême volatilité n’ont aucune base économique et ne sont la responsabilité de personne »

D’autres acteurs politiques influents, à l’instar de Christine Lagarde, ou de hauts fonctionnaires, comme Yorick de Mombynes, restent beaucoup plus modérés, optimistes et ouverts quant à l’avenir des cryptomonnaies.

Sources : Bitcoinist || image from Shutterstock.com

Yanis

Blockchain enthousiaste et crypto investisseur depuis 2013, je suis chargé de rédactions et d'interviews pour Journalducoin. Mon objectif est de contribuer à la promotion et au développement des protocoles blockchain en France. Retrouvez mes articles pour ne manquer aucune crypto news !

Commentaires

Une réponse à “Les exchanges dans le collimateur de la Banque de France


crypatometrader44
"aucune base économique et ne sont la responsabilité de personne" La seule chose claire dans ces propos est qu'il défend son bifsteack le bonhomme... De mon point de vue, je dirais plutôt que c'est la responsabilité de TOUS ceux qui le font vivre et fonctionner, y compris les day traders. Comme l'avait dit un amerloque lors de la commission d’enquête la bas, les jeunes ne veulent pas entendre parler du marché institutionnels mais adorent les cryptomonnaies. Il va donc devoir s'y faire et laisser sa place tôt ou tard ce Monsieur. Tout ça les emmerdent et leur puissance cérébrolessiveuse, a, pour l'instant, plutôt bien fonctionné avec la grande complicité des mass-médias, véritables gardiens du pouvoir quel qu'il soit grâce au miettes qu'on leur donne sans qu'ils en comprenne la responsabilité. SI chacun joue son rôle correctement, alors il se peut que puissions nous passer des banquiers dans la plupart des transactions sur lesquelles ils se gavent des deux coté : clients et commerçants. Le transfert de 99 millions $ en LTC montre bien que ça peut marcher a moindre frais. Même si la majorité des gens font plutôt des transactions de quelques dizaines, centaines ou milliers de US$
Répondre · Il y a 6 ans

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