C’est pas moi, c’est l’autre ! Le 23 janvier dernier, la société GCC international qui est liée à Genesis, et qui fait partie des entités incluses dans le dépôt de bilan de ce dernier, a porté plainte contre Roger Ver. Elle demande au défendeur de lui payer plus de 20 millions de dollars, à titre de remboursement d’une supposée dette relative à des transactions sur des options cryptos. Le Bitcoin Jesus refuse de mettre la main au portefeuille.
Rekt ou pas rekt : Roger Ver refuse de payer Genesis
Dans une publication du 25 janvier sur Reddit, Roger Ver a fait savoir qu’il disposait des fonds pour payer le montant que Genesis lui réclame, et qu’il est « heureux de payer » ce qu’il « doit réellement ». Néanmoins, le promoteur du Bitcoin Cash (BCH) n’a pas l’intention de donner un centime.
Au contraire, il accuse Genesis de jouer à un jeu où l’entreprise gagne à tous les coups au détriment de ses clients : « face les clients perdent, pile Genesis gagne ». Il souligne que la société devait rester solvable, compte tenu d’un accord passé entre les deux parties.
En juin, Roger Ver aurait même demandé des garanties à l’entreprise, pour s’assurer qu’elle soit solvable. Genesis lui aurait alors fourni les informations financières. Toutefois, il met dorénavant en doute la fiabilité de ces données, qui semblent être « remises en question par les récents événements ».
Les accusations de Bitcoin Jesus : des mots, mais à quand les preuves ?
Pour Roger Ver, Genesis n’était plus solvable depuis au moins au mois de juin de l’année dernière. Toutefois, à ce stade, cette déclaration ressemble surtout à une affirmation gratuite, car le défenseur du Bitcoin Cash n’a pas fourni de preuves appuyant une telle accusation. Genesis n’a déposé le bilan que le 20 janvier.
Roger Ver enchaîne d’ailleurs avec d’autres attaques qui sont surtout des allégations, qui ne peuvent être vérifiées objectivement actuellement. Il aurait demandé des éclaircissements concernant ces informations qui lui auraient été envoyées. Cependant, Genesis n’aurait pas répondu favorablement à sa requête, mais a préféré porter plainte.
Dans sa publication, Roger Ver évoque l’existence de « postes douteux » pour lesquels ils demandent une explication de leur évaluation. Il a notamment indiqué la présence de « divergences » entre l’évaluation des garanties des clients et les actifs numériques de Genesis.
Genesis n’est pas la seule société qui a entamé des démarches judiciaires, pour obliger Roger Ver à payer ses supposées dettes de trading. Le défenseur du Bitcoin Cash a également croisé le fer avec la bourse crypto CoinFLEX, concernant d’autres supposées dettes de plusieurs dizaines de millions de dollars.
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