Raydium, nouvelle pierre angulaire des échanges décentralisés ? Découverte d’un projet crypto en devenir

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Raydium s’inscrit dans la lignée des projets estampillés “DeFi » ou Finance Décentralisée. Ceux-ci promettent de nous libérer du joug des banques traditionnelles et autres institutions financières. Malgré la jeunesse du phénomène, de nombreux protocoles sont aujourd’hui en pleine ébullition, attirant les investisseurs de tous bords.

Au milieu de cette foire d’empoigne, l’offre détonante de Raydium repousse les limites du genre pour fluidifier les transactions et réduire leurs coûts. Voici l’inspection en règle d’une solution qui compte déjà de nombreux émules.

Ce contenu promotionnel vous est proposé en collaboration avec Raydium.

L’initiative providentielle ?

Plutôt que d’utiliser un carnet d’ordre comme le font Binance ou Kraken, un AMM (Automated Market Maker) est un échange décentralisé qui fixe automatiquement le prix d’achat et de vente d’un actif, grâce à une formule mathématique qui lui est propre.

Suivant cette méthode, Uniswap et Pancakeswap se sont taillés la part du lion et sont devenus en quelques mois, des “intermédiaires” incontournables de l’écosystème. Cependant, plusieurs problèmes récurrents freinent leur adoption :

  • Des frais d’utilisation trop élevés pour les investisseurs les plus modestes, limitant de facto le volume des échanges.
  • Une interface utilisateur trop peu intuitive, bien loin de la sophistication proposée par leurs confrères centralisés.
  • Une stratification des liquidités inhérente au cloisonnement des technologies blockchain.

Raydium et son approche novatrice, permettant de surmonter l’ensemble de ces problématiques, a mis en émoi la communauté liée à Sushiswap. Celle-ci n’a pas tardé à réclamer à corps et à cri, d’être embarquée dans cette aventure bougrement disruptive.

Un travail d’équipe

Afin de démocratiser sa solution, l’équipe de Raydium a décidé de s’appuyer sur la technologie blockchain Solana, Cette dernière permet l’atteinte de performances hors normes : un TPS de l’ordre des 65000, abaissant le temps d’exécution à moins de 0,5 secondes, pour un prix d’environ 0,00001$ par transaction, parmi les plus bas de la cryptosphère.

Blockchain

Cette technologie blockchain aux caractéristiques remarquables sert d’ores et déjà de base à quelques pépites notoires. Serum par exemple, propose aux communs des mortels, la possibilité de créer son propre échange décentralisé. Une fois votre interface utilisateur optimisée et vos pools de liquidité remplis à raz bord, vous allez être intégré au carnet d’ordre construit “on chain”. Vous pourrez de ce fait, agréger vos propres fonds à la constellation des échanges décentralisés du réseau.

Raydium sera désormais intégré au protocole, pour fluidifier cette expérience. Une alliance stratégique et naturelle annonçant la naissance d’un AMM d’un nouveau genre.

Un agrégateur 3.0

Fini les “market buy” assorti d’un slippage à 10% ! Tirant profit des innovations du protocole Serum, l’interface utilisateur personnalisable affiche une charte graphique digne des meilleures plateformes d’échange traditionnelles, tout en embarquant un module dédié à Raydium. L’illusion est totale, autorisant l’utilisation des outils d’analyse graphique favoris des traders, ainsi que le placement de “limit” ou “stop orders”. Une révolution dans le monde “spartiate” des interfaces AMM.

La liste des avantages ne se limite pas au domaine graphique. Comme tout AMM qui se respecte, la vocation première de Raydium est de permettre un maximum de swaps. Son exception va résider dans la masse de liquidité accessible, correspondant aux nombre de dex connectés (Serum étant compatible avec les ERC-20). Inutile de commenter l’intérêt grandissant de SushiSwap à l’égard de cette nouvelle technologie, qui devrait être suivi par de nombreux géants du secteur.

En tant qu’investisseur, pour entrer dans la danse Raydium, vous pouvez décider de participer à la stabilité et/ou à l’attractivité du protocole, tout en étant rémunéré. L’offre se divise en 2 parties distinctes : vous pouvez choisir de fournir des liquidités sur une paire proposée, RAY-SRM par exemple. Vous pouvez aussi “staker” du RAY, et laisser tourner les intérêts.

Les récompenses qui vous seront attribuées dépendront de la proportion que représentent vos tokens dans les piscines de liquidité. Celles-ci seront calculées ainsi : chaque swap occasionnant 0,25% de frais, les fournisseurs de liquidité se partagent 0,22% de ceux-ci , les stakers de RAY prendront le reste, soit 0,03%.

A l’heure où vous lisez ces lignes, l’APY du staking affiche un taux royal de 137%. Pas étonnant que les fonds déposés soient passés de 5 millions à 163 millions en l’espace d’un mois.

Le projet semble cocher toutes les cases : disruptif, non-custodial et résolvant les contraintes techniques liées aux protocoles de seconde génération. L’intuitivité proposée et le décloisonnement des liquidités rendus possible grâce au mécanisme d’interopérabilité intégré, est quant à lui, sur le point de dynamiter l’écosystème des swap.

Florent C

Père de famille de 49 ans tombé dans le bain crypto en 2017, je suis un passionné de la technologie blockchain, disruptive, libre et décentralisée. J'aime particulièrement apprendre, comprendre et expliquer tous les projets qui permettront à terme d’améliorer nos quotidiens. J’apprécie aussi de commenter à chaud les news de tous les acteurs du cryptogame.

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