Un nouveau département dédié aux crypto-actifs pour l’Etat de Floride

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Suite aux nombreux scams et crimes commis via les cryptomonnaies en Floride, le directeur financier de cet État a adopté un processus d’appel et de dépôt de candidatures pour sélectionner un responsable fédéral en charge de ce nouveau département.

Surveillance publique des cryptos

Une annonce publiée le 26 juin sur le site officiel de Jimmy Patronis, directeur financier de l’État de Floride, stipule que « La Floride a besoin d’une surveillance des cryptomonnaies » et désire désormais nommer un chef de ce nouveau département à l’échelle de l’État. Ce poste en question aura alors pour but de gérer l’application des lois actuelles sur les tokens considérés comme des actifs financiers mais aussi sur les cryptomonnaies en général. Le responsable sera alors désigné pour développer également un cadre réglementaire au niveau de l’État.

Patronis soutient sa démarche et avance :

« La Floride ne peut plus rester à l’écart des cryptomonnaies. En ce qui concerne ces monnaies digitales, mais aussi les ICOs, j’ai ordonné à mon équipe la création d’un poste qui supervisera quelles pourraient être les lois, mais aussi comment nous pourrions mettre celles-ci en application. »

Ce poste coordonnera les travaux du Bureau de la Régulation Financière (Office of Financial Regulation – OFR) mais aussi ceux du Bureau du Contrôle des Assurances (Office of Insurance RegulationOIR). Les sociétés désireuses de lever des fonds via un ICO et les sociétés crypto basées en Floride devront alors s’enregistrer auprès de l’OFR et être supervisées par la personne prochainement promue au poste de chef crypto.

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Protection des consommateurs avant tout

Jimmy Patronis continue:

« Nous ne pouvons pas permettre à l’industrie des cryptomonnaies de s’étendre en Floride sans aucun contrôle et sans entraves étant donné que la crédulité de nombreuses personnes, mais surtout celle de personnes âgées, pourrait être exploitée. En adoptant une approche active, globale et équilibrée, l’État de Floride examinera dans les moindres détails les nouvelles technologies numériques. Il est absolument essentiel que nous mettions en place des dispositifs de sécurité pour protéger nos consommateurs contre la fraude. »

Le directeur a par la suite affirmé que la création de ce nouveau poste aidera à protéger les citoyens contre les escroqueries, à comprendre les avantages qu’offrent les cryptos mais aussi à anticiper les risques associés à cette industrie.

Le président du Sénat, Bill Galvano, a quant à lui soutenu l’idée de Patronis, affirmant que :

« La Floride doit être à la pointe des tendances émergentes et en avance sur la protection des consommateurs contre ceux qui tenteraient d’escroquer nos citoyens. »

En début de mois, la SEC avait elle aussi crée une position similaire. La conseillère senior sera chargée de coordonner les efforts de toutes les divisions de la SEC concernant l’application des lois américaines sur les cryptos actifs, les ICOs, les cryptomonnaies mais aussi sur les nouvelles technologies et les innovations en matière d’actifs numériques. Bref, une myriade de tâches exécutives loin d’être de tout repos.

Si certains d’entre nous ont le luxe de se prendre quelques jours de congé, voire quelques semaines durant la période estivale, il semblerait que d’autres ne soient pas logés à la même enseigne…

Sources : MyFloridacfo ; Cryptovest|| Image from Shutterstock

Jean-Armand Figeac

Jean-Armand est basé à Zürich et travaille depuis 2018 comme Consultant Blockchain pour l’entreprise phare du marché suisse des télécommunications . Son parcours dans la Fintech a débuté en 2016 comme analyste risque de crédit au sein d’une start-up Zurichoise. Il a oeuvré de nombreuses années pour diverses entreprises internationales de renom, des PME et TPME sur trois continents durant ces dix dernières années. Diplômé d’un Master en Banque et Finance de l'Université de Lucerne, Jean-Armand passe la majeure partie de son temps libre à perfectionner ses connaissances dans les langues étrangères telles que le russe, le swahili, l’arabe et l’allemand.

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