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1.7 milliard de dollars, l’équivalent du PIB de la Centrafrique : c’est le budget consacré par les services financiers pour le développement de la blockchain en 2017, estime le cabinet de conseil en stratégie internationale Greenwich Associates.
200 institutions financières internationales questionnées
Ce cabinet américain, axé sur les institutions financières et sur la surveillance des marchés, a rapporté mardi que parmi les institutions interrogées, 10% d’entre elles allouaient un budget dans la recherche blockchain et ses produits dérivés, atteignant 10 millions de dollars, voir plus, en 2017.
À ce jour, ledit rapport est le plus vaste et le plus complet, étudiant pas moins de 200 institutions internationales. Les thèmes abordés concernent les différents obstacles auxquels la blockchain devra faire face prochainement, mais aussi des explorations d’études de cas, tout cela chapeauté par des acteurs proéminents de ce marché. Il semblerait bien que le concept de preuve de travail (PoW) soit révolu et que les banques, mais aussi les compagnies, s’attaquent maintenant à la commercialisation des technologies de registre distribué (DLT).
DLT, des technologies pas si simples à mettre en place
« Plus de la moitié des cadres interrogés ont confirmés que la mise en œuvre des DLT était bien plus difficile que prévue. » note le Vice-Président Richard Johnson.
Il s’empresse néanmoins d’ajouter que plus de 75 % des projets actuels devraient être mis en service d’ici deux ans. Et ils se doivent d’être mis en service. En effet, le personnel actif au sein de ces départements en question a doublé en l’espace d’un an. Citant ses résultats, le cabinet déclare qu’en moyenne une grande banque compte maintenant 18 employés travaillant à temps plein sur le développement de la blockchain
En outre, 14 % des compagnies interviewées déclarent avoir intégré avec succès une solution blockchain au sein de leurs compagnies. Les paiements et le financement sont les activités les plus fréquemment ciblées.
Que les actionnaires des entreprises se réjouissent, car il semblerait bien que la réduction du coût du capital, les coûts en général et le risque – dans les grandes lignes – semblent bien être les principaux moteurs d’investissements et de développements de la blockchain pour les services financiers.
Il ne reste plus qu’à trouver maintenant une solution pour les détenteurs de dettes…
Sources : Greenwich ; CoinDesk || Image from Shutterstock