L’annonce de la nomination de Yi Gang à la tête de la Banque Populaire de Chine aura rapidement réjoui le milieu des cryptomonnaies. Et pour cause, dans un entretien paru en 2013, le nouveau président, alors gouverneur adjoint de l’institution financière, faisait l’éloge de Bitcoin tout en encourageant ses citoyens à échanger cette cryptomonnaie. Sa position « crypto-friendly » s’est d’ailleurs renforcée en 2016 lorsqu’il mit en avant les opportunités que les protocoles blockchains pouvaient apporter.
Et pourtant, l’arrivée du président Yi n’aura rien de révolutionnaire pour les cryptos, même si ses dernières interventions pourraient faire penser le contraire. Son prédécesseur a été assez clair sur la position du gouvernement à ce sujet : trouver un compromis entre opportunités, légalité et contrôle puis implanter les technologies blockchain sur le territoire. Cette direction est d’ailleurs prise un peu partout dans le monde.
Rappellons que toutes les directives prises par les institutions gouvernementales de la République Populaire de Chine émanent de la même chambre de représentants, dont fait partie le Président Xi Jinping, aujourd’hui élu à vie. Ainsi, même si cela pourrait laisser supposer un virage politique favorable à Bitcoin, il n’y a finalement rien de nouveau sous le soleil.
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