Pourquoi ce fonds d’investissement légendaire (Berkshire Hathaway’s) n’achète pas de bitcoins ?

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L’avion ne décolle que contre le vent – Charlie Munger, vice-président de Berkshire Hathaway et compère historique de Warren Buffett, s’est une fois de plus attaqué à Bitcoin. Lors d’une interview, Munger a balayé d’un revers de main la possibilité que Bitcoin devienne un moyen d’échange mondial.

Tesla ou Bitcoin, la peste ou choléra selon Munger

Lors de l’interview de Munger durant l’assemblée annuelle des actionnaires du Daily Journal, il lui a été demandé quelle capitalisation est la plus insensée entre Tesla et Bitcoin. L’illustre investisseur a répondu qu’il ne pouvait choisir entre la peste et le choléra. Ce n’est pas la première fois qu’un dirigeant de Berkshire Hathaway dénigre Bitcoin. Murger avait qualifié Bitcoin de mort-aux-rats, comparant son négoce à un commerce de bouses. À ce moment précis, un bitcoin se négociait aux alentours de 10 000 $.

Selon Munger, les banques centrales ont à cœur de contrôler leur système bancaire et leur masse monétaire. C’est pourquoi Bitcoin ne s’imposera pas comme un moyen d’échange mondial. En outre, l’argument de la volatilité du Bitcoin a aussi été mis en avant pour soutenir qu’il ne sera pas largement adopté par les banques.

C’est [Bitcoin] en quelque sorte un substitut artificiel de l’or. Comme je n’achète jamais d’or, je n’achète jamais de bitcoins, et je recommande aux autres acteurs de suivre ma démarche.

Charlie Munger, Vice-président de Berkshire Hathaway

Durant l’entretien, Munger s’est aussi prononcé sur l’affaire GameStop (GME) et le rôle de Robinhood. Son avis sur le sujet est simple. Robinhood est un courtier qui se spécialise dans la séduction de parieurs dégénérés. Ce modèle serait donc particulièrement vicieux et devrait être interdit.

Vous l’aurez compris, Berkshire Hathaway ne voit pas d’un bon oeil l’innovation en matière de finance. La démocratisation de l’accès aux marchés financiers et à l’indépendance financière, pour le grand public, n’est pas au programme pour le fonds d’investissement. Bien que Munger soit un acteur accompli, devons-nous pour autant nous étonner qu’un investisseur de 97 ans ait du mal à comprendre la proposition de valeur de Bitcoin ? Probablement pas.

Thomas G.

Financier et juriste, je suis passionné par les cryptomonnaies depuis leur apparition sur le Deepweb. Fervent supporter du Bitcoin, je suis convaincu que les devises numériques joueront un rôle déterminant dans l'avenir de nos sociétés. Je m'intéresse tout particulièrement aux aspects financiers et législatifs des cryptomonnaies.

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